Review Arcturus GR-16 : HK416 A5 & HK416 F-S

il y a 3 années 531

 

 

 

 

03 octobre 2021.

 

La plupart des joueurs connaissent Arcturus au travers des différents modèles d’AK qu’ils ont sorti ces dernières années, mais les plate-formes type AR-15 font également partie de leur catalogue depuis un bon moment.

Vient le tour des HK et plus particulièrement les modèles (presque) les plus modernes : les HK416A5 et HK416F-S et F-C. Absence de licence oblige, nous retrouvons ces répliques sans marquages et sous la dénomination « GR-16 ».

Je vous propose aujourd’hui de disséquer ces deux modèles, dont l’un m’a été gracieusement offert par Scarabé Airsoft. Merci pour ton soutien Sylvain !

Les deux répliques partageant les mêmes bases, j’ai simplement inséré des photos du GR-16F-S lorsque c’était opportun.

 

Je vous laisse voir ou revoir les vidéos de présentation :

 

 

Pour tout savoir sur les différentes versions du HK416, suivez CE LIEN.

 

La réplique est livrée dans une boite en carton sans fioritures. Seul un autocollant sur le côté de celle-ci nous permet de connaitre son contenu.

 

La réplique et ses accessoires sont bien calés dans un morceau de mousse compacte.

La boite contient :

-Une réplique de GR-16. Majoritairement constituée d’alliage et de polymère.

-Un chargeur 30/130 billes.

-Deux clés Allen.

-Deux caches pour vis de sélecteur de tir.

-Un fiche de test.

-Un manuel d’utilisation.

-Parfois, une goupille fendue.

 

 

 

 

Le modèle A5 mesure entre 730 et 825 mm et pèse 2850 grammes.

 

Le modèle F-S mesure entre 850 et 930 mm et pèse 2950 grammes.

 

Tous les modèles ont le même numéro de série gravé sur le côté gauche du receveur supérieur et du receveur inférieur.

 

Le sélecteur de tir 3 positions est en plastique. Il est ambidextre. Il est possible de mettre un petit cache en métal pour cacher la vis.

 

Il n’y a aucun marquage HK sur nos versions européennes.

On peut voir ici le bouton d’éjection du chargeur et la palette de l’arrêtoir de culasse. Ces contrôles sont également ambidextres.

 

Ici on peut observer les contrôles du côté droit de la réplique.

 

Il y a assez d’espace pour pouvoir tirer avec des gants épais. La queue de détente est classique.

 

Le numéro de série et le calibre airsoft sont gravés sous le pontet.

 

Derrière le pontet, il y  a une petite palette qui permet d’actionner l’anti-retour pour détendre de ressort.

 

Le modèle A5 est équipé d’une crosse slimline dépourvue de marquages.

 

Elle peut être réglée sur 6 positions et ces positions sont gravées sur le tube de crosse et visibles par un regard situé sur la crosse.

 

La plaque de couche est en caoutchouc. Elle est amovible pour pouvoir accéder à la prise.

 

On voit ici la prise mini Tamiya.

 

Le modèle F est équipé d’une crosse type « E1 » légèrement différente de celle qui équipe l’arme.

La plaque de couche ne peut pas s’ôter aussi facilement, il vaut donc mieux déposer la crosse pour brancher la batterie.

 

Seul un talon convexe est fourni.

 

La poignée pistolet est une copie du battlegrip HK. Elle est confortable.

 

Un cache permet d’occulter la vis de réglage du moteur. Il suffit de la faire tourner pour l’enlever.

 

Un double anneau permet de fixer une sangle sur l’arrière du receveur.

 

Le levier d’armement dispose d’une poignée légèrement surdimensionnée.

 

Lorsqu’on la tire en arrière, cela verrouille le faux ensemble mobile pour permettre un réglage aisé du hop-up via la molette dédiée.

 

La trappe anti-poussière est en plastique comme sur les vrais, mais paradoxalement on ne peut pas la fermer à cause du profil de la pièce de verrouillage.

 

Le garde-main du modèle A5 est pourvu de 4 rails Picatinny sur toute la longueur, de marquages pour les modes « suppressed » et « non-suppressed » de l’emprunt des gaz et d’un guidon flip-up.

 

Le garde-main du modèle F ne dispose ni des marquages ni du flip-up intégré.

 

Une bague permet de monter une baïonnette et sur l’arme, de tirer les derniers stocks de grenades à fusil.

 

Le cache-flamme fendu est très chouette. Il est monté via un filetage au pas de 14mm antihoraire (CCW).

 

Sur le modèle A5, c’est un compensateur plus classique.

 

 

 

 

 

BONUS, COMPARATIF ENTRE LA RÉPLIQUE ET UN HK416F-S :

 

J’ai pu comparer la réplique de MOS avec un vrai HK416 F-S et comme d’habitude on peut constater que nos répliques sont mieux finies, moins « brut de fonderie ».

On voit des différences minimes en dimensions et dans la forme de certaines pièces mais c’est globalement du bon travail. Pour la petite histoire, le GR-16F Arcturus a été conçu avec l’aide de Cybergun il y a quelques années lorsque la compagnie française a postulé pour le marché défense visant à acquérir des répliques d’entrainement. C’est le modèle conçu par VFC qui est sorti gagnant (Umarex aidant ?) et on peut donc retrouver ici un modèle sans marquages dédié à notre plus grand plaisir. Il est à noter que dans certains pays, la réplique est commercialisée avec les marquages.

 

On constate que la texture de l’arme est plus granuleuse, sa couleur plus sombre et les marquages du sélecteur un peu plus grossiers.

 

Il n’y a pas de marquages de position de crosse sur l’arme.

 

Zut, ma photo est floue mais on peut voir la différence de marquages sur les positions des rails. La hausse est bien reproduite.

 

L’attache sangle et le guidon sont marqués. L’attache sangle de l’arme est plus massif.

 

Les pièces de la réplique (en haut) sont plus imposantes.

 

 

 

Le modèle A5 est équipé d’un flip-up intégré au rail à l’avant. Il n’est pas réglable et il y a un léger trait blanc.

 

La hausse amovible est également un flip-up. Elle est réglable en hauteur et en dérive.

 

Pour l’ôter il suffit de pousser la pièce située sur le côté. De nombreuses personnes ont eu des compte-rendus à faire suite à la perte de cette pièce sur le terrain…

 

Le guidon du modèle F est démontable et dépliable. Il est également fixe.

 

Un trait blanc permet d’accélérer la visée. Ce qui est étrange, c’est que ce trait n’est pas présent sur l’arme, c’est pourtant bien utile…

 

La hausse est également vissée sur le rail. Elle est réglable en hauteur et en dérive. Il y a deux tailles d’orifices.

 

 

 

Le Gr-16 mod5 est livré avec un chargeur DDAY 30-130 billes à coque polymère. Le gr16 mod FS est livré avec le même chargeur mais à coque acier.

 

On peut retirer l’interne pour changer de capacité de billes et pour résoudre les éventuels bourrages.

 

130 billes…

 

…30 billes.

 

Et on peut accéder facilement au ressort et au poussoir.

 

 

 

 

 

Passons au démontage, je commence par une étape tout à fait optionnelle : le démontage du garde-main.

Je voulais cependant jeter un œil à la reproduction de l’emprunt des gaz.

Dévissez la grosse vis, attention, elle peut être TRES serrée.

 

Faites ensuite glisser le garde-main vers l’avant de la réplique.

 

On retrouve bien une reproduction sympathique du short-stroke system. Un piston (argenté) est poussé par les gaz, il fait reculer un axe qui lui-même fait reculer l’ensemble mobile. Cela occasionne moins d’incidents de tirs liés à l’encrassage de l’arme.

Nous seront tranquilles avec nos batteries et notre gearbox ^^

 

Pour séparer les deux receveurs, ôtez la goupille avant.

 

L’ensemble hop-up/canon interne peut sortir tout simplement du receveur supérieur en le tirant vers l’arrière.

 

Le bloc hop-up en métal est de bonne facture. Le réglage s’effectue précisément via une molette radiale en plastique.

 

La molette de réglage est graduée de 1 à 10.

 

Voici l’ensemble démonté.

 

Le bourrelet a un profil en W, ce ne sont pas mes préférés…

 

Le canon en acier mesure 280mm pour un diamètre de 6.03mm (6.025 sur mon A5).

 

Il y a deux façons de changer le ressort sur ces répliques. La pénible (car les ajustements sont serrés) et celle prévue par Arcturus ^^

La pénible consiste à dévisser la pièce de verrouillage du guide de ressort à l’aide d’un long tournevis plat.

 

Puis à essayer de faire tourner le guide de ressort, mais on peut y passer un temps fou…

 

Le plus rapide consiste à défaire le castle nut  et de dévisser le tube de crosse.

 

Attention à ne pas oublier de remettre cette pièce avant le remontage !

 

On dévisse la vis de maintien du guide de ressort. Il est moleté pour plus de facilité. Il sert également d’outil de démontage du guide.

 

Comme ceci, on pousse, on tourne…

 

…on insiste… et voilà !

 

Mes guides de ressort avaient un diamètre légèrement plus élevé que l’orifice de la gearbox, j’ai donc dû un peu lutter… On voit d’ailleurs un peu de limaille.

 

Retirer le petit capot central est optionnel, mais les deux vis doivent être ôtées pour continuer.

 

On débranche et on retire le moteur de la poignée pistolet.

 

Difficile de déterminer quelles sont les caractéristiques de ce moteur à axe long…

 

Deux petites vis cruciformes maintiennent la poignée à la gearbox.

 

On voit mieux le système de déverrouillage de l’anti-retour.

 

Pour ôter la palette gauche, on chasse la goupille puis on la tire vers l’extérieur.

 

Et le bouton d’éjection du chargeur se dévisse.

 

On chasse la petite goupille centrale.

 

Enfin, on démonte les sélecteurs et on chasse la goupille arrière.

 

On peut alors retirer la gearbox du corps de la réplique.

 

Quel joli puzzle !

 

Et voici la gearbox ! Le selector plate est en métal et on peut voir la palette reliée à l’anti-retour sur le bas de la gearbox.

 

Avant d’aller plus loin, il va falloir retirer les engrenages du sélecteur de tir. Repérez bien leur position sinon vos sélecteurs ne seront pas droits lors du remontage.

 

Le spur gear et le sector gear sont monté sur un palier (bushing) en acier alors que le bevel gear est monté sur roulement.

 

Pour accéder à la dernière vis, il faut démonter l’arrêtoir de culasse. Voici comment le ressort est placé.

 

Et voilà ! Comme vous pouvez le voir, l’interne n’est pas entièrement au standard V2.

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère 14 dents en acier. La tête de piston est également en polymère. L’étanchéité de base était très bonne.

 

Le cylindre en métal est ajouré pour convenir au volume du canon interne. La tête de cylindre est en plastique.

 

Le tappet plate est un modèle V2.

 

Le nozzle en plastique blanc est pourvu d’un joint torique interne. Il mesure 21.20mm.

 

Les engrenages semblent fabriqués en acier fritté. Un « delayer » (retardateur) en plastique noir est présent sur le sector gear. Il permet d’éviter les défauts de tir en cas de cadence de tir élevée.

 

La queue de détente est spécifique. Elle dispose d’une extension qui vient appuyer sur le contacteur. Le cut-off lever fait glisser la pièce lors du cycle, cela détermine si on tire en semi ou en rafale.

 

On remarque également, à côté de l’anti-retour, le petit chemin de câble qui le protège des vilaines dents du moteur.

 

Si jamais, comme cela m’est arrivé, votre boitier s’ouvre et que tout gicle, voici comment sont placées les pièces à l’intérieur.

Voici les caractéristiques du contacteur au cas où. Il est bon de savoir que la pièce est disponible à l’achat.

 

Il ne reste plus qu’à tout remonter, vous pouvez comme moi y installer un Perun AB++ si le cœur vous en dit !

 

 

 

 

 

-Chronographe AceTech BT.

-Batterie LiPo 11.1V 1300 mAh. et LiPo 7.4V 1600mAh.

-Billes 0.20g bio Xtreme precision et 0.25g Bio ASG Open Blaster.

 

En fonction d’où vous achetez la réplique, l’énergie en sortie de bouche peut varier. Ici j’ai eu une réplique qui sortait 0.8 joules et l’autre 1.5 joules. Heureusement, le changement de ressort rapide permet de vite s’adapter aux règles locales.

La cadence de tir est située aux alentours des 14 billes par seconde, c’est largement suffisant pour un usage normal. La réactivité est bonne mais le contacteur électrique ne fait pas de miracles. Les fous de l’index opteront pour un autre système.

Le hop-up fait son travail, la mollette est agréable à ajuster et le joint s’avère plus efficace que ce à quoi je m’attendais.

Au final, un adversaire situé à une cinquantaine de mètres aura du mal à éviter vos tirs.

 

Je vous laisse voir cela en vidéo :

 

Cette série GR-16 est vraiment une bonne surprise. Le rapport qualité-prix est bon et même si on devra se passer des marquages officiels, le degré de reproduction est très bien.

Les performance en sortie de boite de mes deux modèles sont bonnes, elles pourront être encore améliorées avec un changement de joint de hop-up.

Le changement de ressort rapide permet d’adapter l’énergie de sortie en fonction du terrain où l’on va jouer et en fin de partie, on peut même détendre le ressort avant de stocker son jouet !

Certes, certaines pièces internes sont spécifiques et empêchent d’installer des systèmes tels que le TITAN de GATE, mais rien n’empêche d’installer l’excellent Perun AB++ en quelques minutes.

J’espère en tout cas que cet article vous permettra d’y voir plus clair et de faire votre choix. N’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter vos expériences avec ces GR-16.

 

-Une alternative aux modèles VFC.

-Bon rapport qualité-prix.

-Contacteur de détente.

-Possibilité d’installer un Perun AB++.

-Performances correctes en sortie de boite.

-Système de détente du ressort.

 

 

-Absence de marquages dans nos contrées.

-Gearbox pas compatible avec tous les ETU/FET du marché.

-Changement de ressort parfois fastidieux à cause d’ajustements trop serrés.

-Certaines pièces internes sont spécifiques.

 

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