Review Cybergun/Ares SCAR-H TPR

il y a 1 année 455

 

 

31 janvier 2023.

 

Alors que la review du SCAR Subcompact Cybergun/Ares a été rendue possible grâce à mon webmaster préféré, ce modèle TPR (Tactical Precision Rifle) m’a été envoyé gracieusement par Cybergun afin que je puisse le découvrir et vous le présenter.

Il s’agit d’une version « lourde » répliquant un fusil de la FN Herstal. Il est équipé d’une crosse pliante modulable type Mk20, contrairement au modèle choisi par l’armée française qui a préféré la crosse d’origine.

Je vous invite à vous installer confortablement et à découvrir avec moi ce que renferme cette réplique de SCAR-H TPR.

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

Il s’agit bien entendu d’une réplique du SCAR H TPR de chez FN Herstal.

 

 

La réplique et ses accessoires sont livrés dans une mallette en plastique maintenue fermée par quatre loquets en métal. Il est possible d’y installer un ou deux cadenas.

Une plaque autocollante est apposée sur la mallette. Malheureusement, erreur ou pas, elle est sur la partie inférieure au lieu d’être sur le couvercle…

 

Tout est bien calé dans la mallette, le manuel d’utilisation est un peu comprimé mais il reste lisible.

 

La mallette dispose d’un emplacement permettant de caler 2 chargeurs.

 

Elle est sérigraphiée du nom de la réplique et du logo de la FNH.

on y trouve :

-La réplique du SCAR H TPR. Constituée d’alliage et de plastique, elle mesure entre 1000 et 1070  mm pour une masse de 4300 grammes.

-Un chargeur mid-cap pouvant emporter 130 billes (BB).

-Une tige de nettoyage.

-Un speedloader.

-Un ressort additionnel.

-Le manuel d’utilisation.

-Une clé Allen située sous l’appui-joue.

 

 

 

On a beau dire que plus c’est long, plus c’est bon, porter ce SCAR-H TPR toute une journée peut s’avérer pénible. Mais qu’il est beau ! Ici en version beige (il existe en noir) avec ses pièces anodisées et son polymère renforcé.

Même sans être très maniable, on prend plaisir à manipuler les différents contrôles de la réplique. La crosse Mk20, réglable dans tous les sens, permet également de maximiser la prise de visée en fonction de la lunette employée.

 

Les marquages sont gravés au laser. Du côté gauche du receveur supérieur, on retrouve le type de réplique, le logo FNH, le calibre du vrai fusil et le numéro de série.

 

Le sélecteur de tir 3 positions. Les palettes sont en polymère. Les crans sont bien marqués.

 

Explorons en détail la crosse de ce SCAR-h TPR. Il s’agit de la crosse type Mark20. Elle est composée d’aluminium anodisé et de plastique/caoutchouc.

 

Un rail Picatinny permet l’adjonction d’un monopode.

 

La plaque de couche est en caoutchouc. Elle est montée sur un support qui peut être ajusté en longueur.

 

Pour ce faire, il faut appuyer sur un bouton et faire coulisser la plaque de couche.

 

L’appui-joue est ajustable en hauteur.

 

On actionne le bouton et on peut faire coulisser la pièce.

 

Cela laisse une large marge de réglable afin d’adapter la crosse à vos besoins.

 

La clé Allen permettant entre autre d’actionner le verrou de la crosse est cachée sous l’appui-joue. Merci à la communauté pour m’avoir indiqué son emplacement, j’étais complètement passé à côté !

 

De nombreux emplacements à l’avant et à l’arrière permettent de fixer une sangle à la réplique.

 

Contrairement au SCAR SC, la poignée pistolet dispose de l’ergot propre aux grips type A2

Elle est cependant moins large qu’une poignée d’AEG standard car ce SCAR est équipé d’un moteur « slim ».

 

Le pontet fait partie du receveur inférieur. Il y a assez d’espace pour pouvoir tirer avec des gants. La queue de détente est standard.

 

L’arrêtoir de culasse n’est pas fonctionnel. Le bouton d’éjection du chargeur est ambidextre.

 

Le déflecteur est en caoutchouc. Ce type de pièce est conforme au vrai fusil mais est inutile pour nos répliques.

 

Le levier d’armement est situé par défaut du côté gauche de la réplique. Lorsqu’on tire dessus, cela découvre la molette de réglage du hop-up.

 

On peut déjà deviner que le bloc hop-up n’est pas un modèle type Marui et assimilé.

 

Le long garde-main est équipé de rails Picatinny sur les côtés et la partie inférieure. Il y a vraiment un bel espace pour installer tout un tas d’accessoires utiles ou non…

 

 

Le receveur supérieur est orné d’un rail Picatinny sur toute sa longueur.

Un usinage permet de voir le faux emprunt des gaz.

 

Le long canon externe se termine par un compensateur monté sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

La réplique n’est pas livrée avec des organes de visée.

 

 

 

 

Le chargeur mid-cap peut emporter 130 billes. Sa coque est faite en acier.

Il n’y a pas d’erreur sur la photo, la partie supérieure est bien noire, les chargeurs étant peints en FDE par dessus. C’est conforme aux chargeurs FNH.

En cas de manque de disponibilité de chargeurs, vous pouvez utiliser les chargeurs de M110/SR25 Ares, ainsi que les chargeurs de Secutor RAPAX.

C’est une grosse faute de réalisme mais ça dépanne…

 

On insère les billes par ici à l’aide d’un BB-loader.

 

En cas de blocage, il est possible de démonter le chargeur. Dévissez le talon puis faites glisser l’interne du chargeur par le haut pour le sortir de sa coque.

 

Un petit ergot bloque le ressort, ôtez-le.  ATTENTION : maintenez le tout fermement pour ne pas que les pièces ne giclent.

 

 

Avant de tout démonter, voyons comment accéder au compartiment à batterie et au guide de ressort.

A l’aide de la clé fournie et présente sous l’appui-joue de la crosse, effacez le loquet de verrouillage de la crosse. Pour ce faire, insérez la clé dans le petit orifice repéré en vert et imprimez un mouvement de levier. En même temps, faites coulisser la crosse vers le bas. Au début, ce sera un peu dur mais au fil du temps cela coulissera plus facilement.

 

On peut alors accéder au compartiment à batterie. Il faudra utiliser des batteries à connecteur T-dean large.

 

On arrive à peine à distinguer la vis de maintien du guide de ressort mais elle est accessible sans avoir à déposer la crosse.

 

Pour plus de facilité, j’ai enlevé la crosse.

 

Cela permet de mieux voir la vis.

 

Une fois cette vis déposée, on peut retirer le guide de ressort et le ressort.

 

Le guide est constitué de métal et de plastique. Il est équipé d’une petite rondelle mais il n’y a pas de roulement à billes.

 

Si votre unique but était de mettre la batterie ou de changer de ressort, procédez à l’inverse pour le remontage.

Je vais maintenant aller plus loin dans le démontage de ce SCAR.

Otons le support de crosse. Il faut dévisser deux vis de chaque côté…

 

… et une vis située à l’arrière du rail supérieur.

 

Le support glisse ensuite vers l’arrière.

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez déjà chasser la goupille avant mais cela peut attendre le démontage du canon externe.

 

Otons le rail inférieur du garde-main. Il est maintenu via deux vis.

 

Au tour des supports latéraux. Deux vis et le plastique saute…

 

…puis on dévisse ces trois pièces. ATTENTION : ces vis sont montées sur des ressorts, ne les perdez pas.

 

Il faut faire la même chose avec les rails latéraux avant puis l’attache sangle avant.

 

Il reste à ôter les vis situées à l’arrière de l’emprunt des gaz.

 

Puis on fait glisser le upper vers l’arrière. Pour le moment, le canon externe reste solidaire du lower.

 

Il va maintenant falloir ôter l’ensemble. Pour se faire, chassez la goupille du lower.

 

Puis dévissez cette petite vis qui maintient le canon interne dans le canon externe.

 

Faite doucement levier pour pouvoir sortir le canon externe du lower. ATTENTION à ne pas tordre le nozzle.

 

Le canon interne peut alors être sorti de son emplacement. Notez le long ressort qui le maintient en tension dans le canon interne.

 

Le bloc est en plastique. Il est spécifique donc évitez de le casser…

 

La patte d’appui est directement moulée sur le levier. C’est un choix technique bizarre vu le nombre de joueurs qui privilégient les appuis longs…

 

Lors du démontage, faites attention au petit ressort qui maintien la patte d’appui en tension, il peut s’envoler et il est très petit…

 

Le joint Ares est souple, attention à ne pas arracher le bourrelet lors du démontage.

 

Le canon en laiton mesure 510mm pour un diamètre d’environs 6.05mm.

 

Occupons-nous de la dépose de la gearbox. Commençons par ôter le capot moteur et le moteur.

Il s’agit d’un ensemble « slim » permettant de se rapprocher des dimensions des vraies poignées.

 

Aucune indication de type ou de performance n’est mentionnée sur le moteur.

 

Il faut ensuite séparer la poignée pistolet de la gearbox. Elle est maintenue par des vis.

 

Au tour du bouton d’éjection du chargeur. Il est assemblé par une goupille.

 

J’ai ensuite enlevé les deux petites vis situées dans le puits de chargeur.

 

Au tour des leviers de sélecteur de tir. Là encore ils sont fixés à un support via une goupille. Ensuite c’est une vis cruciforme. ATTENTION : ne perdez pas les billes ni les minuscules ressorts !

 

La gearbox peut alors être enlevée du corps. NE TAPEZ PAS SUR LES FAUSSES GOUPILLES, sinon, comme moi, vous les décollerez…

 

Je suis un peu déçu de l’assemblage peu précis du couloir de remontée des billes… Cela dit, ça fonctionne…

 

Et voici un joli puzzle !

 

Nous pouvons enfin retirer la gearbox EFS du corps de ce SCAR SC. Elle peut être programmée avec le boitier ARES/AMOEBA (cf vidéo de présentation).

 

Ici nous pouvons voir une partie de l’Electronic Trigger Unit (ETU) de cette gearbox EFCS, ainsi que les engrenages du sélecteur de tir.

Notez les différents capteurs de position (les carrés noirs) qui sont activés ou non par un petit aimant situé sur le selector plate.

 

Ici, une vue sur le selector plate. Déposons les engrenages du sélecteur de tir.

 

Pour libérer l’accès à une des vis de la gearbox, il est nécessaire de déposer la partie supérieure de l’ETU. 4 petites vis cruciformes la maintiennent en position.

 

On dévisse puis on tire doucement.

 

On ôte les vis du tour de la gearbox…

 

… et voici enfin la gearbox ouverte !

 

La gearbox était plutôt bien calée. Les engrenages prennent place sur des paliers (bushings) pour le spur gear et le sector gear et sur un roulement (bearing) pour le bevel gear.

 

Les accros de l’upgrade ne vont pas apprécier cette gearbox car il est difficile de changer la queue de détente et le sector gear. Installer des mosfets d’autres marques sera également très compliqué car l’architecture de la gearbox est spécifique.

 

La queue de détente est spécifique. Elle est maintenue à la gearbox via un ressort assez costaud. Il peut arriver que le ressort veuille aller faire sa vie loin de son axe, soyez prudent ^^.

 

Malheureusement la partie pneumatique de ce SCAR est moyenne. L’étanchéité piston/cylindre était bonne mais le nozzle laissait s’échapper pas mal d’air. Cela n’empêche pas la réplique de sortir les valeurs nominales pour les ressorts fournis dans la boite. Néanmoins, j’aime bien quand tout est étanche…

Le piston est en plastique, il est équipé d’une crémaillère 14 dents en acier .

 

La tête de piston est également en plastique. Elle est percée. On constate que le graissage est trop important, cela peut polluer le hop-up et fortement impacter les performances de la réplique.

 

La tête de cylindre est solidaire du cylindre. Le tube semble rapporté. Il est en acier usiné par machine-outil numérique (CNC). J’ai cependant l’impression que son diamètre extérieur est légèrement trop petit pour assurer une bonne étanchéité avec les nozzles classiques.

 

On peut voir les passes des outils sur la tête de cylindre.

 

Et puisque l’on parle du nozzle, le voici. Il est en plastique et dispose pourtant d’un joint torique interne.

 

Il mesure environ 21.05mm.

Pour pallier à la mauvaise étanchéité du nozzle d’origine j’ai mis un nozzle réglable avec un double joint torique interne. Il coulisse un peu moins librement sur le tube de la tête de cylindre et le test de la seringue est meilleur qu’avec le nozzle d’origine.

Le verdict ? Je n’ai pas gagné en FPS… Etrange…

Le tappet plate semble être un modèle classique.

 

Le sector gear est muni d’un retardateur (delayer) permettant une ouverture anticipée du nozzle afin de laisser passer les billes en cas de haute cadence de tir.

 

Les engrenages 18:1 en acier frité semblent solides. En cas de casse nous pourrons les remplacer aisément, à part le sector gear car il est équipé d’un petit aimant.

 

On dirait que la personne responsable de la lubrification des gearbox chez Ares prend son travail à cœur ^^

 

Il ne reste plus qu’à bien nettoyer, graisser avec parcimonie et remonter tout cela !

 

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans le manuel.

 

 

-Chronographe Acetech AC6000 BT.

-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh.

-Billes bio 0.20g Xtreme Precision et bio 0.28g Airsoft Surgeon.

Les deux ressorts fournis permettent respectivement de tirer 15 billes par seconde à 321 FPS ou 14.7 billes par seconde à 364 FPS de moyenne. Mystérieusement les ressorts fournis donnent moins de vélocité que sur le SCAR SC…

La gearbox EFCS et son électronique embarquée permettent d’obtenir une bonne réactivité et de programmer les différentes positions du sélecteur de tir. Pour ma part j’ai décidé de bloquer la réplique en semi et de l’utiliser à 1.4 joules comme mon association me l’autorise.

Le hop-up fait bien son travail même sans rodage et j’ai pu sans problème enchainer les tirs au but à 47 mètres sans problème, la bille ayant encore assez d’énergie pour parcourir une assez bonne distance après ça. Notez que pour mes tests j’ai configuré ma réplique à 400 FPS.

Vous pouvez visionner les résultats sur la vidéo de présentation en sautant directement à la 14e minute.

 

Ce  SCAR TPR signé Cybergun et Ares est pour moi une réussite. Malgré ses dimensions imposantes,il permet de se glisser dans un rôle de tireur de précision en profitant de très bonnes finitions et de performances en sortie de boite raisonnables.

L’adjonction d’un ressort de remplacement n’était pas indispensable mais permet à l’utilisateur d’opter directement pour celui qu’il préfère sans avoir à remettre la main à la poche.

De plus, le système de changement de ressort rapide rend le processus très aisé et permet d’aller jouer n’importe où sans avoir à démonter sa réplique. Ce n’est pas un mal car le démontage prend un peu de temps et n’est pas spécialement intuitif lorsqu’on ne l’a pas déjà fait.

La gearbox EFCS est programmable via le boitier ARES/AMOEBA. Elle semble solide et performante mais privera les aficionados de la modification de pas mal de possibilités de changements. Seule l’étanchéité entre le tube de tête de cylindre et le nozzle semble peu efficace, le remplacement du nozzle n’ayant pas été très concluant chez moi… Le graissage d’origine est un peu trop généreux, prenez soin de bien dégraisser votre canon et le joint de hop-up avant d’aller jouer.

Et en parlant du hop-up, le bloc propriétaire ne permet pas de le remplacer par un modèle d’une autre marque. De plus, ARES a fait le choix d’intégrer l’appui au bras de hop-up, rendant impossible l’utilisation de nub plats si vous êtes utilisateur de joint type R-hop ou de S-hop…

Si vous êtes fans de SCAR et de DMR, ce TPR est un très bon choix, à condition d’aimer se balader avec un poids lourd toute la journée !

J’espère en tout cas que cet article vous permettra de déterminer si ce SCAR TPR peut ou non vous convenir, n’hésitez pas à commenter en bas de page et à nous raconter vos expériences avec cette réplique.

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-Un DMR très stylé.

-Bonnes finitions.

-Performances correctes en sortie de boite.

-Le second ressort.

-Changement de ressort rapide.

-Electronique embarquée.

-Compatibilité avec les chargeurs de SR25-M110-Secutor RAPAX ARES. (même si c’est une faute de goût, ça dépanne…).

 

 

-Bloc hop-up propriétaire.

-Appui du hop-up moulé dans le bras.

-Réplique assez lourde.

-Démontage assez long si on ne connait pas le système.

-Etanchéité au niveau du nozzle perfectible.

-Graissage trop important de la gearbox.

-Disponibilité limitée des chargeurs.

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