Review Cyma AR-15 8.5″ Mlok tracer hop-up

il y a 1 année 375

 

4 novembre 2023.

 

Alors que je faisais un petit tour sur Airsoft Entrepôt, je suis tombé (sans me faire mal rassurez-vous !) sur une petite série de répliques type AR-15 Cyma équipées d’un système de traceur de billes intégré.

Cela a aiguisé ma curiosité et votre soutien au travers de vos achats sur mes occasions m’a permis d’en acheter un modèle pour le découvrir et vous le présenter. Comme d’habitude, le service et l’expédition ont été irréprochables.

Je vous propose de voir ce qui se cache dans les entrailles de la bête et par la même occasion, cela m’a donné l’opportunité de découvrir les gearbox Cyma blue edition !

Bonne lecture !

 

Avant de commencer, je vous propose de voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

Il s’agit d’une base AR-15.

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton gris clair ornée du logo Cyma et d’une devise « Train to win. Play for glory », autrement dit, entraine-toi pour gagner, joue pour la gloire. Pourquoi pas…

 

La réplique et ses accessoires sont bien protégés par une coque en mousse compacte.

On y trouve :

-La réplique. Composée essentiellement d’alliage et de plastique, elle mesure entre 695 et 780 mm pour une masse de 2455 grammes.

-Un chargeur Hi-cap de 350 billes (BBs).

-Un manuel d’utilisation.

-Un sachet de billes.

 

 

Il y a également le mode d’emploi du bloc hop-up traceur.

 

 

Il existe trois modèles différents qui sont caractérisés par une longueur différente. J’ai opté pour le plus court des trois (photo airsoft entrepôt).

Comptez entre 280 et 300€ pour acquérir un de ces modèles.

 

Pas de surprise concernant le look, c’est un AR-15 ! On bénéficie donc d’une bonne prise en main et de contrôles facilement accessibles et intuitifs.

Le corps de la réplique est en alliage et le garde-main est en aluminium usiné par machine CNC.

 

Le revêtement noir ressemble à de la peinture. On remarque que la réplique ne possède aucun marquage à part ceux du sélecteur de tir 3 positions.

 

Le sélecteur n’est pas ambidextre. Ses crans sont assez bien marqués pour ne pas avoir peur que ça bouge tout seul.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est ambidextre. La palette côté droit est surdimensionnée pour que l’on puisse appuyer dessus facilement.

 

La poignée d’armement est classique. Lorsqu’on la tire, cela fait reculer la fausse culasse et la bloque grâce à l’arrêtoir de culasse situé côté gauche du corps.

 

Cela donne un accès facile à la molette de réglage du hop-up et à l’interrupteur du module traceur. Des crans permettent d’ajuster finement le hop-up et d’éviter qu’il se dérègle lors du tir.

 

Pour rabattre la culasse, appuyez sur l’arrêtoir.

 

La crosse en polymère ressemble à une MOE SL Magpul. Elle est équipée d’inserts pour anneau attache-sangle type QD (quick detach) et de fentes permettant d’y insérer d’autres types de sangles.

 

Le talon de crosse est en plastique recouvert d’une couche de caoutchouc. Un bouton permet de l’ouvrir afin d’installer simplement et rapidement la batterie.

 

La connectique est de type DEANS large.

 

La crosse peut être ajustée sur 6 positions sur son tube en métal.

 

Un anneau attache-sangle ambidextre en acier est fixé sur le tube.

 

La poignée pistolet en polymère ressemble un peu à un modèle MOE SL Magpul. C’est raccord avec la crosse !

 

Une queue de détente classique prend place dans un pontet élargi. J’aime assez le look que cela donne à la réplique.

 

On peut voir la petite prise du traceur dans le puits de chargeur. Le système est alimenté directement par la batterie via l’ETU.

 

Le garde-main octogonal de 8.5 pouces est de bonne facture. Il dispose de deux emplacements QD pour anneau de sangle et de ports M-lok sur 7 de ses 8 faces.

 

La face supérieure est équipée d’un rail Picatinny.

 

Il est dans le prolongement du rail du receveur supérieur.

 

Le canon externe est orné d’un compensateur en acier qui ressemble au modèle SOCOM Surefire.

Il est monté sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

Avant de le démonter, n’oubliez pas de défaire cette petite vis de verrouillage.

 

 

Les organes de tir sont des modèles repliables (flip-up) en polymère fibré.

A l’avant, le guidon dispose d’un cran ajustable en hauteur à l’aide d’une molette.

 

A l’arrière, la hausse dispose de deux œilletons de tailles différentes (peep sights). Ils peuvent être ajustés en dérive grâce à une molette.

 

La visée est bonne et permet de se passer de l’achat d’un optique dans un premier temps.

 

 

Le chargeur Hi-cap de 350 billes dispose d’une coque en acier.

 

La trappe de remplissage en bille est située sur le dessus du chargeur.

 

La partie inférieure reçoit la molette de tension du ressort du système d’alimentation.

 

 

Le démontage est identique à la plupart des AEG de ce type. Il faut chasser la goupille avant pour séparer les deux receveurs.

 

Allez-y doucement, l’ensemble canon interne/hop-up doit rester solidaire de la gearbox afin de ne pas arracher la minuscule prise qui relie le bloc hop-up à l’ETU (détente électronique).

 

Mieux vaut ne pas forcer lorsqu’on voit la finesse des fils utilisés.

 

Ici le module de contrôle avec le bouton ON/OFF.

 

Tirez délicatement l’ensemble pour accéder à la prise puis défaites-la.

 

Et voilà !

 

Comme souvent sur les répliques Cyma, le canon est assemblé avec une sorte de colle rouge.

 

La molette de réglage du hop-up est maintenue en place à l’aide d’un joint torique (O ring).

 

On voit bien la spirale ici.

 

Les petits PCB sont maintenus via des petites vis cruciformes. Ici on peut voir les LED UV qui vont s’allumer à chaque tir afin d’illuminer des billes photosensibles vertes (les rouges ne sont pas assez illuminées par le système. On peut donc se passer de module tradeur externe avec cette réplique.

 

Le joint est assez souple et dispose d’un bourrelet long.

 

Le canon en laiton mesure 255mm pour un diamètre de 6.05mm.

Intéressons-nous à la dépose de la gearbox.

 

Par défaut, la réplique dispose d’une gearbox avec un guide de ressort quick detach (QD). C’est bien mais on ne peut pas changer le ressort sans ôter la gearbox du corps de la réplique. Pourtant, Cyma propose un guide qui se visse directement à l’arrière du receveur.

Pourquoi ne pas l’avoir monté de série ? J’ai pour ma part acheté la pièce à part.

 

Dévissons l’écrou de tube (castle nut).

Il faut ensuite pousser le tube de crosse vers l’avant et imprimer une légère rotation puis le tirer en arrière pour désolidariser la pièce.

 

N’oubliez pas de déposer l’anneau attache-sangle. Et n’oubliez pas de le remettre au remontage ^^.

 

Ici on peut voir qu’on n’a pas accès au guide de ressort d’origine mais il y a bien le taraudage dans la partie arrière du receveur. Hého Cyma ? Vous vouliez économiser ?

 

Bref, j’y reviendrai lors du remontage… Occupons-nous du moteur en déposant premièrement la plaque inférieure de la poignée pistolet. On peut y voir la grosse vis de réglage du moteur.

 

Voici le moteur axe long. Il y a des inscriptions dessus mais je ne saurais vous dire s’il s’agit de spécifications techniques.

Tout ce que je peux vous dire c’est que les fiches techniques mentionnent des aimants néodymes.

 

Pour enlever la poignée, il y a deux vis cruciformes à déposer.

 

Puis occupons-nous du bouton d’éjection de chargeur.

 

De l’arrêtoir de culasse…

 

Et enfin, chassons les deux goupilles repérées par les flèches. ATTENTION : la plus fine a un sens, une de ses extrémités est moletée.

 

Une bague en plastique doit être glissée vers l’avant pour pouvoir enfin déposer la gearbox.

 

Ici avec le guide de ressort vissé. Disponible en option je vous le rappelle.

 

Une fois serré, il peut être ôté sans avoir à déposer la crosse afin de permettre un réel changement rapide du ressort.

 

Voilà un bien joli puzzle ! Concentrons-nous sur l’interne de cette gearbox !

 

Il s’agit d’une gearbox V2 Blue Edition. Ce type de gearbox est disponible à l’unité dans certaines boutiques.

 

Commençons par ôter le guide de ressort et le ressort pour enlever les plus grosses tensions internes à la gearbox. C’est plus pratique lors de l’ouverture.

 

Le guide est équipé d’une butée à billes.

 

On constate que le bevel gear est monté sur des roulements à billes (bearing) de 8mm tandis que le spur gear et le sector gear sont montés sur des paliers (bushings) également en 8mm.

 

Enlevons le système d’arrêtoir de culasse.

 

Puis les vis de carter de gearbox.

 

On peut alors la séparer en deux parties pour découvrir l’interne.

Le calage des engrenages était étrangement bien fait, la lubrification est parcimonieuse et l’étanchéité pneumatique est bonne sur mon exemplaire. Cyma a fait de gros progrès ces dernières années !

 

Moi qui m’attendais à de gros pâtés de graisse verte !!!

 

Une sorte de pâte thermique est appliquée sur l’ETU, elle se désagrège un peu lors du démontage.

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère en acier comportant 14 dents pleines et une tronquée.

 

La tête de piston ventilée est en aluminium anodisé. Deux joints toriques assurent l’étanchéité avec le cylindre et un pad en caoutchouc prend place sur sa face avant.

 

Le cylindre est en aluminium. Un orifice permet d’adapter le volume d’air en fonction de la taille du canon.

 

Le tête de cylindre est en aluminium anodisé. Elle tient bien en place sur le cylindre.

 

Seul point faible à mon avis, le nozzle en plastique, qui n’est pas équipé d’un joint intérieur.

 

Il mesure environ 21.62mm.

 

Le tappet plate est un modèle classique. Toutes les pièces sont remplaçables par des modèles pour gearbox V2 type Marui.

 

Même les engrenages ont l’air de bonne facture. On dirait des engrenages moulés plutôt que frités mais je ne suis pas un expert…

 

Voici l’ETU et son contacteur de queue de détente. On ne sait pas trop s’il y a des fonctions spécifiques ou si on a simplement une gestion électronique de la commende de tir…

ATTENTION : débranchez votre batterie une fois votre journée terminée sinon elle va lentement se vider dans l’ETU.

 

Après un bon nettoyage/graissage, il est temps de tout remonter !

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans le manuel.

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Batterie LiPo 11.1V 900 mAh

-Billes 0.20g bio Canik (Cybergun) et 0.28 g bio Open Blaster ASG.

Avec une moyenne de 369 FPS à la 0.20 en sortie de boite, mon exemplaire est un poil trop puissant pour que je puisse utiliser le full sur la plupart des terrains. Au niveau de la cadence de tir, les 15 billes par seconde crachées avec une batterie LiPo 11.1V 900mAh sont largement suffisantes pour faire baisser les têtes.

La queue de détente est étrange mais une fois qu’on a pris l’habitude de sa longue course et de l’espèce de mur avant le déclenchement du tir, c’est assez agréable. Et puis cela évite de spammer bêtement en semi…

Le hop-up est efficace et avec des billes de 0.28 ma cible n’a pas eu beaucoup de répit même à 45 mètres. La bille peut aller largement plus loin que ça. Concernant le traceur, il illumine correctement les billes vertes mais reste moins efficace qu’un module de bout de canon. Oubliez les billes rouges qui ne seront pas assez illuminées.

 

Je vous laisse constater cela en vidéo :

 

 

Je suis content d’avoir pu tester cette réplique Cyma. Cela m’a permis de découvrir d’une part ce bloc hop-up avec illumination de billes photosensibles et d’autre par l’interne blue edition.

Le look moderne de cet AR-15, ses fonctionnalités et ses finitions satisfaisantes en font un choix possible et censé pour un joueur au budget moyen et ne faisant pas attention aux marquages réalistes.

Les performances en sortie de boite sont bonnes, on pourrait juste regretter les 20 FPS de trop en sortie de boite pour pouvoir profiter du full auto partout en France, surtout que pour je-ne-sais quelle raison( économiques ?) Cyma n’a pas installé le guide de ressort dévissable sur cette réplique.

Du côté de la gearbox, j’ai été agréablement surpris par la qualité de l’assemblage, de la lubrification et plus généralement des composants. Cela n’a rien à voir avec les précédentes générations de gearbox Cyma ! Un Nozzle avec joint intérieur aurait cependant été un plus.

Le traceur s’avère suffisant pour illuminer de la bille jaune mais le flash bref lors du départ du coup rend le système moins efficace qu’un modulé dédié.

J’espère que cet article vous aidera à déterminer si cette réplique peut convenir à vos besoins. N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences ci-dessus avec le module DISQ.

Je tiens à signaler que dans le cadre d’une vidéo consacrée à Naturabuy, cette réplique est disponible à la vente sur CE LIEN.

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-Bon rapport qualité/prix.

-Pas besoin de traceur externe pour illuminer les billes.

-Look moderne.

-Possibilités de monter plein d’accessoires.

-Interne de bonne qualité.

 

-Pourquoi n’ont-ils pas mis le guide de ressort dévissable ?

-Le traceur est moins efficace qu’un traceur de bout de canon.

-Aucun marquages (si cela vous importe…).

-Un nozzle avec joint intérieur aurait été un plus.

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