Review G&G MXC-9 et PCC-45

il y a 2 semaines 39

 

Prix public constaté lors de sa sortie :

-MXC9 Enhanced     399€

-PCC45    330€


03 novembre 2024

 

G&G Armament (Guay Guay) est l’une des marques emblématiques de l’airsoft depuis 2004. Leur catalogue est toujours très bien fourni et propose aussi bien des répliques d’armes sous licence que des lanceurs un peu plus fantaisistes. Ils ont a cœur d’innover et de proposer des systèmes qui ne sont pas que de pâles copies des AEG inventés par Tokyo Marui.

C’est pourquoi je suis toujours curieux et excité d’avoir un nouveau produit G&G entre les mains. En 2021 et 2022 DG Airsoft m’a permis de tester deux répliques de PCC (pistol caliber carbines) le PCC-45 et le MXC-9 Enhanced Edition.

J’ai enfin le temps d’écrire cet article pour vous présenter en détails ces deux lanceurs de bonne qualité.

Cet article sera centré sur le MXC-9 mais le démontage et l’interne du PCC45 étant quasiment identique, vous ne devriez pas peiner à suivre le fil.

Bonne lecture.

 

Je vous propose avant tout de regarder les vidéos de présentation :

Le MXC9 enhanced edition

Le PCC 45

 

 

Ces deux « lanceurs » sont inspirés de certains PCC (pistol caliber carbine) type UMP ou MPX.

 

 

 

La boite en carton comporte une photo de la réplique et des macarons métallisés agrémentent les angles inférieurs.

 

C’est beau, ça brille !

 

Sur l’un des côtés on peut voir les différentes fonctionnalités de la réplique.

 

Et à l’arrière on nous présente le système de chargeur FCCM (quatre canaux de billes qui convergent vers l’orifice de sortie).

 

Et comme G&g adore les acronymes, le système CHFS (charnière conductrice sur la crosse pliante).

 

Les différents éléments sont protégés par une coque en plastique assez fin qui a tendance à casser assez facilement.

Les boites contiennent :

-La réplique. Constituée d’un corps et d’une crosse en polymère renforcé et d’un garde-main en aluminium, le PCC-45 mesure entre 500 et 740mm pour une masse de 2475 grammes.

Le MXC-9 mesure entre 420 et 605mm pour une masse de 2320 grammes.

-Un chargeur de 100 billes (BB) pour le PCC, deux chargeurs (130 et 170 billes) pour le MXC.

-Une tige de nettoyage.

-Un manuel d’utilisation.

-Un catalogue.

-Le macaron à gratter G&G.

-Un compensateur orange (MXC).

 

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, les deux répliques partagent certains éléments.

Le corps et la crosse sont en polymère renforcé et les garde-mains en aluminium.

L’ergonomie générale est celle des AR-15, vous ne serez donc pas dépaysés.

Ci dessous, quelques photos de groupe.

Et pour spoiler un petit peu : oui, les chargeurs sont interchangeables.

 

 

Le PCC-45 :

 

Le MXC-9 :

 

L’ensemble receveur inférieur et supérieur est identique sur les deux modèles. Même les marquages du PCC-45 ont été conservés sur le MXC-9…

 

Le numéro de série est superficiellement gravé au dessus de la mention « made in Taiwan ».

Le sélecteur de tir est ambidextre et dispose de 3 positions repérées par des pictogrammes. Les palettes sont en métal.

 

Les garde-mains disposent de quelques gravures avec un numéro de série, la mention et logo M-LOK et la référence du rail.

 

L’anneau attache-sangle en acier comporte le logo G&G.

 

Il a vraiment l’air très robuste.

La mention CE est située sous le pontet.

 

La trappe moteur comporte les marquages G&G.

 

Et les fausses culasses sont marquées du calibre « réel » reproduit. 9X19 mm pour le MXC-9 et .45ACP pour le PCC-45.

 

La crosse du MCX-9 est en polymère. C’est une crosse pleine mais modulaire.

 

Elle peut coulisser sur 6 positions pour adapter sa longueur à votre morphologie.

 

Un insert en acier pour attache-sangle quick detach (QD) est situé de chaque côté.

 

La plaque de couche en caoutchouc est épaisse et confortable.

 

L’appui-joue est également ajustable sur 4 hauteurs. Des boutons latéraux permettent de le déverrouiller.

 

La crosse es maintenue par un imposant bouton poussoir monté sur un ressort assez dur.

 

Le MXC-9 dispose d’un système conducteur dans la charnière de crosse. Cela permet d’installer la batterie dans la crosse tout en pouvant la déplier/replier et ne pas pincer de câbles électriques.

 

Deux petits crochets verrouillent la crosse contre le corps du MXC-9.

 

Sous la crosse, un petit loquet amovible permet d’ajuster la longueur maximale de la crosse.

Pour ôter la partie supérieure de la crosse afin d’y insérer la batterie, appuyez sur le bouton en métal et faites coulisser la crosse vers l’arrière.

 

Un rail métallique assure un bon guidage entre les pièces.

 

On peut voir la prise mini Tamiya mais elles n’est pas encore accessible. Il faut déposer l’appui-joue.

 

Relevez-le au maximum puis poussez sur le bouton de verrouillage. Enfin, faites là pivoter vers le haut et l’arrière.

 

Vous pouvez à présent brancher une batterie. le porte-fusible prend pas mal de place. Personnellement j’ôte cette pièce de mes répliques.

 

La crosse du PCC-45 est plus basique. C’est une crosse « squelette » en polymère.

 

La plaque de couche est en caoutchouc.

 

Elle peut également être repliée sur le côté droit de la réplique.

 

Le système de verrouillage est situé au dessus de la goupille avant.

 

Ci dessous, une vue des différences.

 

 

La poignée pistolet est en plastique, elle est texturée (remarquez les petits G composant cette texture).

Sa forme est agréable et elle est assez fine.

 

Le pontet élargi permet de tirer avec des gants. La queue de détente est un modèle presque plat.

 

Le loquet de verrouillage de chargeur est situé juste devant le pontet. De ce fait, il est ambidextre.

 

 

C’est également le cas du levier de chargement. il est monté sur ressort pour pouvoir se replier discrètement.

 

Il permet de faire reculer le faux ensemble mobile (bolt carrier) qui vient se verrouiller en arrière. Cela facilité l’ajustement du hop-up.

On voit ici la molette radiale crantée.

 

L’arrêtoir de culasse est ambidextre Les palettes sont très bien intégrées dans la forme du corps.

 

 

Le garde-main du MXC-9 est très court, il comporte des ports M-LOK à 3,6 et 9 heures.

Un emplacement pour anneau de sangle QG est fixé sur l’un des ports M-LOK du garde-main.

 

Le rail supérieur est au format Picatinny.

 

Il est fixé à l’écrou de canon (barrel nut) par deux vis.

 

Le garde-main du PCC-45 est plus long. La batterie est située dans un compartiment le long du canon externe. Ici j’ai fait passer la prise par un port M-LOK pour utiliser une batterie glissée dans un module PEQ-15.

Pour accéder au compartiment à batterie il faut déposer le garde-main. Cela se fait très facilement.

 

Défaites le loquet de verrouillage.

 

Faites coulisser le garde-main vers l’avant.

 

Le compartiment est délimité par de fines plaques de tôle.

Au moment du tournage de la vidéo je n’avais pas de batterie assez courte. On trouve désormais des batteries 11.1V 900 ou 1100 mAh qui tiennent bien.

 

Celle-ci est courte mais ses câbles peuvent poser problème.

 

Le dessus de la réplique est quasiment complètement couvert par un rail Picatinny.

 

Le compensateur du MCX-9 est imposant. Il est en plastique. son diamètre est d’environ 34 mm.

 

J’ai donc pu installer mon Predator dans souci (j’ai simplement dû déplacer l’attache sangle vers l’arrière pour ne pas que ça frotte).

 

Sur le PCC-45 il y a simplement une bague protège-filetage.

Dans tous les cas il s’agit d’un pas de 14mm antihoraire (CCW).

 

Contrairement au MWC-9, le PCC-45 a un canon interne en laiton.

 

 

 

Les organes de visée rabattables (flip-ups) sont en métal.

Le guidon dispose d’un cran ajustable en hauteur.

 

La hausse consiste en un œilleton à diamètre fixe pouvant être ajusté en dérive.

 

La visée est rapide et facile à prendre.

 

 

Le MXC-9 est livré avec deux chargeurs midcap.

L’un a une contenance de 130 billes, l’autre 170.

Leur prix respectif est de 35 à 45€

Ils sont en plastique et disposent d’une fenêtre transparente permettant de visualiser ka quantité de bille restante.

 

Le calibre des munitions y est intégré (9X19mm).

 

Ici, l’extension +40 du chargeur 170 billes.

 

Les marquages permettent de ne pas douter de la nature du chargeur.

 

Le plein en billes s’effectue par l’orifice situé sur le dessus du chargeur.

 

Un chargeur plein.

Le système à 4 canaux permet d’éviter un couloir de billes en escargot mais en contrepartie on a beaucoup plus de billes qui ne sont pas tirées car le poussoir le remonte pas jusqu’en haut du chargeur !

 

Le chargeur 110 billes du PCC-45 possède une architecture plus classique. Le poussoir protubérant permet de tirer toutes les billes.

Ils coûtent environ 35€. Un high-cap 250 billes existe également.

 

Le calibre : .45 Auto.

Remarquez les fausses cartouches.

 

 

 

Contrairement à la plupart des AEG utilisant un receveur d’AR-15, ces répliques nécessitent que l’on retire la goupille avant…

 

…mais également la vis supérieure de l’anneau attache-sangle…

 

…ainsi que la vis supérieure du support de crosse (elle-même vissée sur l’axe de l’anneau de sangle).

 

On peut alors séparer la réplique en deux.

 

Une entretoise (spacer) tombera de son emplacement. Pas de panique, c’est normal. N’oubliez pas de la remettre lors de l’assemblage.

 

Défaites la seconde vis du support de crosse. Le FET et son câblage y sont enroulés.

 

Cela permet également de libérer l’accès au guide de ressort à changement rapide (quick change /QC).

 

Ici on voit où viennent se prendre les vis du support de crosse.

 

Et là, une photo montrant comment le FET et les câbles prennent place dans le PCC-45.

 

Pour remplacer le ressort de puissance, poussez sur le guide et imprimez une rotation d’1/4 de tour. ATTENTION : il peut y avoir pas mal de pression.

 

Le guide de ressort en métal est équipé d’une butée à billes (bearing).

 

Ci dessous, une vue du raccordement des câbles pour le système de charnière conductrice du MCX-9.

 

Afin de pouvoir travailler plus tranquillement, on peut déconnecter le FET.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez le remplacer par le modèle Perun.

 

La réplique étant séparée en deux, retirons l’ensemble canon interne/hop-up. Il suffit de le faire coulisser vers l’arrière.

 

le canon est court et il dispose d’une sorte de cale de centrage (barrel spacer).

 

Le bloc hop-up est de bonne facture.

 

le circlip (C-clup) en plastique étant retirer, nous pouvons sortie le canon du bloc.

 

Le joint est un modèle bleu avec un bourrelet à deux appuis.

 

Le canon est en aluminium, il est donc très léger.

Il mesure 128 mm de long pour un diamètre intérieur de 6.03 mm.

 

A première vue le cylindre est plein, ce qui n’est pas top pour un canon court. il est également possible que l’orifice soit orienté vers l’intérieur de la gearbox… Nous verrons cela plus tard…

 

La gearbox G&G G2 comporte des marquages de l’entreprise taïwanaise.

 

Il est temps de déposer le moteur. Pour ce faire, ôtons la trappe d’accès.

 

Le MXC-9 est équipé d’un moteur 25K IFRIT.

 

Le PCC-45 se voit doter d’un moteur 18k moins coupleux.

 

La poignée pistolet est maintenue sur la gearbox via deux vis.

 

Déposons les palettes du sélecteur de tir.

 

ATTENTION : ne perdez ni la petite bille ni son ressort.

 

Pour le remontage, placez le repère comme sur la photo pour que le sélecteur soit en position « SAFE ».

 

Normalement il ne reste que deux goupilles à chasser pour pouvoir ôter la gearbox.

 

Et bien non, ça ne passe pas… Cela se joue à 1 mm mais je préfère ne pas forcer.

 

Je vais donc déposer les deux palettes de l’arrêtoir de culasse et leur axe.

 

Il est plus prudent de déposer le bouton d’éjection du chargeur par la même occasion, ce sera plus facile pour l’assemblage.

 

Et voici un joli puzzle !

 

Voyons ce qui se cache dans la gearbox G2 de ces répliques.

 

Chacune d’entre elle dispose d’un numéro de série gravé au laser.

 

Un autocollant de garantie est situé sous l’avant de la gearbox.

remarquez le selector plate en plastique noir.

 

Il actionne un micro interrupteur lorsque le sélecteur est positionné en FULL AUTO.

 

Pour séparer les deux cartes de la gearbox, il faut ôter les engrenages du sélecteur de tir et dévisser 8 vis.

 

 

Comme j’ai déposé le guide de ressort et le ressort de puissance avant d’ouvrir, j’ai ôté toute contrainte et l’ouverture s’est bien passée.

L’interne est propre et la lubrification n’est pas trop importante.

 

Les trois engrenages prennent place sur des roulements à billes (ball bearings). Le calage des engrenages était bon sur cette réplique.

 

 

Déposons la partie pneumatique. L’étanchéité d’origine était parfaite.

 

Le tappet plate G2. Il est en plastique rigide.

 

le nozzle en plastique ne possède pas de joint torique intérieur, il maintient cependant une bonne étanchéité.

Il mesure 21.4 mm.

 

La tête de cylindre en plastique blanc. Le support de nozzle est en laiton. Un seul joint torique assure l’étanchéité et un mince amortisseur en caoutchouc tapisse son extrémité.

 

Le piston 11 dents en polymère dispose d’une seule dent en acier.

Vous avez bien lu : 11 dents là où la plupart des répliques en auront 14.

Cela permet de relâcher le piston plus tôt pour ne pas envoyer trop d’air (en plus d’accélérer la cadence de tir).

 

La tête de piston en polymère est ventilée. Ces orifices permettent à l’air de plaquer le joint torique contre la paroi du cylindre.

 

Le cylindre est effectivement percé. Dans notre cas, comme il manque quelques dents au piston cela va principalement permettre au piston de prendre de la vitesse avant d’injecter de l’air dans le canon.

 

Les engrenages sont en acier usiné par machine outil à commande électronique (CNC).

Les casses sont rares sur ce type d’engrenage. La plupart du temps ils sont produits par l’entreprise Solink.

 

La queue de détente est spécifique, elle est conçue pour fonctionner avec l’ETU G&G.

 

Il ne vous reste plus qu’à nettoyer, lubrifier et remonter tout cela !

 

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Batterie LiPo 11.1V 900 et 1300 mAh.

-Billes 0.20g bio XTreme Precision et 0.25g Bio G&G.

 

Les deux répliques que j’ai eu entre les mains étaient différentes. Le MXC-9 pouvait servir directement en CQB avec 0.85 joules en sortie de bouche (302 FPS à la 0.20) et 18 billes par seconde de cadence de tir avec une LiPo 11.1V 900mAh. J’ai remarqué qu’en full auto la vélocité montait de quasiment 20 FPS (à la 0.20).

Le PCC-45 dispose d’un canon un peu plus long et sortait 1.14 joules (350 FPS à la 0.20) pour une cadence de tir de 17.7 billes par secondes à la LiPo 11.1V 1300 mAh.

Dans les deux cas, le hop-up s’est montré efficace et j’ai pu toucher ma cible à 45 mètres sans trop de problèmes. J’avoue cependant préférer le canon en laiton du PCC-45 qui se montre plus efficient…

La réactivité est bonne et la possibilité de programmer une rafale de 3 coups (burst) sur la position FULL en 10 secondes est un petit plus. Si vous souhaitez plus de fonctions, essayez de trouver un ETU ++ Perun, vous verrez, c’est top !

Les corps de ces répliques étant en plastique, ça claque un peu fort mais rien de rédhibitoire…

Enclenchez bien le chargeur car il rentre pile poil dans son emplacement.

 

Je vous laisse voir les tests sur le MXC-9 :

 

 

Avec le PCC-45 et le MXC-9, G&G nous propose des répliques de PCC légères, maniables, ambidextres et jouables sans modifications en sortie de boite.

Les finitions sont bonnes et la qualité des matériaux n’est pas à, remettre en question même sur les corps en plastique.

Les performances sont satisfaisantes et l’interne standard V2 permet de remplacer des pièces sans trop de problème si le besoin s’en fait sentir. L’électronique embarquée permet de protéger le circuit électrique et votre batterie ainsi que de programmer un mode « burst de 3 billes ».

Certes, le prix des répliques G&G est parfois plus élevé que la concurrence mais la compagnie Taiwanaise ne cesse d’innover plutôt que de copier bêtement ce qui se fait ailleurs et ça, ça coûte de l’argent…

Par contre, les chargeurs gagneraient à être un peu plus abordables.

J’aurais aimé un canon en laiton sur le MXC-9 mais l’ajout d’un barrel spacer évite le plus gros des vibrations. Par contre, G&G, si vous lisez ceci : il serait temps d’équiper vos pistons de crémaillères en acier et si vous prévoyez peu d’espace pour insérer les batteries, commercialisez des modèles compatibles si ce n’est pas déjà fait.

Voilà, vous en savez un peu plus sur ces deux répliques et devriez pouvoir déterminer si elles méritent de figurer dans votre collection ! Racontez-nous comment ça se passe avec vos joujoux si vous avez déjà craqué, un module (DISQ) est normalement présent en bas de page pour ce faire.

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Merci de votre soutien !

 

-Combo microswitch + ETU.

-Bonnes finitions.

-Performances satisfaisantes.

-Jouables en sortie de boite.

-Maniable et ambidextre.

 

-Prix/disponibilité des chargeurs.

-Espace exigu pour la batterie.

-Canon en aluminium sur le MXC-9.

-Une seule dent de piston en métal.

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