Review G&G RK74 T

il y a 1 mois 49

 

Prix constaté à sa sortie : 360-380€


20 novembre 2024.

 

Il y a déjà quelques années, G&G Armament a sorti une gamme d’AK nommée « RK74 » pourvue de différentes variantes. Je n’avais pas eu loisir de tester un modèle de cette gamme, c’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion lorsque Colombi Sports (site de distribution pour les pros) m’a proposé l’un de ces modèles à l’été 2023.

J’ai enfin le temps de vous proposer la review complète. Merci donc à toute l’équipe de Colombi Cport pour leur soutien depuis 10 ans.

 

Je vous propose avant tout de voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

 

Il s’agit d’un lanceur inspiré du célèbre AK-74.

 

Le RK-74T est livré dans une boite emblématique bleue et noire G&G ornée d’une photo de la réplique.

 

Tout y est placé dans une coque en polystyrène compacte qui a bien protégé le contenu des aléas du transport.

Une fois déballé, on y trouve :

-Le RK-74T. Composé essentiellement d’acier, d’alliage et de polymère, il mesure 740mm crosse repliée et entre 945 et 1035mm crosse déployée. Sa masse est de 3320 grammes.

-Un chargeur mid-cap pouvant contenir jusqu’à 115 billes (BB).

-Une planche d’autocollants pour le chargeur.

-Un macaron G&G permettant de participer à un tirage au sort pour gagner des répliques.

-Un outil de réglage du guidon.

-Un gabarit de batterie.

-Une tige de nettoyage.

-Le manuel d’utilisation.

 

 

 

Si la base d’AK est reconnaissable, G&G a effectue un bon ravalement de façade en modernisant la plate-forme.

On ne sera pas dépaysé si l’on a déjà utilisé un AK.

Les grosses parties sont en aluminium et le capot supérieur est en acier.

 

Le corps en métal semble peint. La surface est assez rugueuse comme sur certains modèles réels.

Le numéro de série est gravé du côté gauche du corps.

C’est le cas également de la mention Made in Taiwan.

Remarquez la présence d’un levier de chargement du côté gauche.

 

Le garde-main possède également des marquages.

 

Le côté droit du corps reçoit les crans du sélecteur de tir, eux aussi repérés : automatique en haut, coup par coup en bas.

 

La crosse en polymère est un modèle utilisé depuis de nombreuses années sur les répliques G&G.

Un levier central permet d’ajuster sa position sur le tube de crosse. Un levier à l’avant verrouille ce réglage.

 

Différents marquages G&G et made in Taiwan y figurent.

 

 

De chaque côté, un insert en métal permet de fixer un anneau de sangle type quick detach (QD) qui n’est pas fourni.

 

Un bouton permet d’ouvrir un compartiment. Vous pouvez y stocker de petits objets tels que piles, outils ou bonbons…

 

La plaque de couche en caoutchouc est confortable.

 

La crosse peut être déposée très simplement de son tube.

 

On peut voir ici les 6 crans de réglage de longueur.

 

Le tube est monté sur une charnière à ressort. Pour la replier sur le côté, comprimez le ressort et faites pivoter le tube.

 

La poignée pistolet en plastique est ergonomique mais assez large. Attention au confort si vous avez de petites mains.

 

La queue de détente en métal est protégée par un pontet assez large. Cela permet de tirer avec des gants.

 

Le loquet d’éjection du chargeur est en forme de T inversé. C’est pratique car on peut l’actionner aussi bien avec les pouces qu’avec les index (si vous avez de longs doigts).

 

Le sélecteur de tir a un profil particulier. Une fine palette permet de changer de position avec l’index de la main droite. Un usinage sur la partie supérieure sert à y coincer le levier de chargement pour ajuster facilement le hop-up.

 

La fausse culasse et le levier côté droit.

 

Le bloc hop-up est en alliage. La tirette d’ajustement dispose de crans pour faciliter le réglage et éviter qu’il ne bouge lors du tir.

 

Le capot supérieur comporte un rail Picatinny.

 

 

Un patin en caoutchouc permet de gommer le jeu éventuel du chargeur.

 

Le garde-main en aluminium est composé de deux parties. La partie supérieure comporte un rail Picatinny.

La partie inférieure a des ports Keymode de chaque côté.

La partie inférieure comporte une petite portion de rail Picatinny et des ports Keymode.

C’est ici que la batterie va venir se placer, j’en parlerai au moment du démontage.

 

Une baguette de nettoyage en acier est fixée sous le canon externe, ne l’utilisez surtout pas pour nettoyer le canon interne !

Le compensateur est vissé au bout du canon. C’est un filetage au pas de 22mm horaire (CW).

 

On peut observer l’extrémité du canon interne ainsi qu’une sorte de barrel spacer qui évite les mouvements parasites.

 

 

 

 

Le guidon est composé d’un cran ajustable en hauteur à l’aide de l’outil fourni. Il est protégé par deux « oreilles » métalliques.

 

La hausse est une simple encoche fixe située derrière la charnière du capot supérieur.

 

Ca dépanne mais vous préférerez sans doute installer un optique.

 

 

 

Le chargeur mid-cap 115 billes est en plastique. Vous pouvez les trouver à un peu moins de 20€ dans vos boutiques préférées.

La coque est en plastique transparent à l’aspect fumé.

Cela permet de voir les autocollants représentant de fausses cartouches que vous aurez préalablement collé sur la partie interne du chargeur.

 

La coque comporte des motifs d’étoiles et des côtes texturées.

 

La particularité de ce chargeur est qu’il comporte un téton qui vient pousser jusqu’à la dernière bille dans le bloc hop-up.

 

 

 

Premièrement, voyons comment installer la batterie dans la réplique.

De base, elle vient se loger dans le garde-main et G&G fourni un réceptacle qui sert en même temps de gabarit.

Dévissons la vis située à l’avant de la partie supérieure du garde-main.

 

On accède alors à la connectique mini Tamiya et à l’électronique

 

Voici le réceptacle. Il permet d’installer des batteries à double ou triple élément plats type « nunchuk ».

 

 

Le réceptacle se place comme ceci dans la partie inférieure du garde-main.

 

Vous pouvez vous en passer si les câbles vous posent problème.

Comme j’aime bien utiliser des batteries stick dans mes AK, vous verrez plus bas que j’ai orienté la prise vers l’arrière lors du remontage.

 

Car comme vous le voyez, il y a de l’espace sous le capot.

 

Retirons la fausse culasse, la tige et le loquet du capot.

 

Attention au passe-câble. Défaites-le avant de retirer la gearbox.

 

Cela m’a également permis de retirer le câblage et de le réorienter vers l’arrière comme ceci :

 

A moi la joie de l’espace sous le capot et des batteries stick !!!

 

Passons à la suite! Les deux vis situées à l’avant permettent de désolidariser l’avant de la réplique. Les deux vis à l’arrière maintiennent le bloc hop-up sur le canon externe.

 

Les vis avant ont une longueur qui diffère.

 

Passons au sélecteur de tir. Retirons le cache de la vis à l’aide d »un tournevis fin.

 

On peut retirer le sélecteur…

 

Au tour de la poignée pistolet. Défaites la vis cruciforme.

 

On découvre le moteur G&G 18K.

 

Comme cette review a été écrite par Jean-Michel Désordre, on repart sur le bloc hop-up et ses vis.

 

Faisons coulisser la partie avant de la réplique.

 

Cela permet de dégager la gearbox du corps de la réplique.

 

Si besoin, retirez complètement la partie avant en la faisant coulisser hors du corps.

 

C’est plus facile pour retirer l’ensemble canon/hop-up.

 

Une vue sur ce bloc en métal et sa tirette (ou languette) d’ajustement en plastique.

Pour faire sortir canon et joint, démontez le clip en plastique.

 

On a droit au joint G&G vert. Il a longtemps été l’un des meilleurs du marché avant l’arrivée des joints à bourrelets allongés.

 

Le canon est assez lourd, il s’agit sans doute de laiton recouvert d’un plaquage chromé. Il mesure 462mm de long pour un diamètre interne de 6.05 mm.

 

C’est un beau bazar sur mon plan de travail, mais il nous reste à disséquer la gearbox.

 

Il s’agit d’une gearbox V3 G&G.

 

Elle ne dispose malheureusement pas de système de changement de ressort rapide.

 

Pour séparer les carters, il faut tout d’abord ôter les engrenages de liaison sélecteur/selector plate.

 

Puis faire glisser la tôle supérieure vers l’avant en prenant garde à ne pas endommager les câbles.

 

Il faut ensuite ôter le petit carter en plastique qui occulte le sector gear.

 

Défaire les deux vis de la cage du moteur 18k G&G.

 

Et enfin défaire les vis de carter.

 

Avant de séparer les deux moitiés, créez un petit espace pour pouvoir passer un outil dans le guide de ressort, cela évitera que les pièces s’envolent lors de l’ouverture.

 

On peut ensuite maitriser la détente du ressort.

 

Le guide de ressort en métal est pourvu d’une butée à billes (bearing).

 

La graisse a été appliquée au pinceau mais malgré tout, il n’y en a pas de gros pâtés comme c’est parfois le cas.

Les engrenages sont montés sur des roulements à billes (ball bearings) de 8 mm.

 

Le calage initial n’était pas mauvais.

 

C’était également le cas de l’étanchéité de la partie pneumatique.

 

La queue de détente au profil spécifique vient actionner un petit interrupteur qui commande le tir via l’ETU G&G.

 

Le tappet plate en plastique est relativement souple. Son ressort par contre est bien ferme.

 

Le nozzle en plastique n’est pas pourvu de joint torique.

 

Il mesure un peu moins de 20mm.

 

Le cylindre en laiton est percé. Pour le canon de 462mm, on pourrait utiliser un cylindre plein, par exemple un MAXX model type A.

 

La tête de cylindre et le tube de guidage du nozzle sont en métal.

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère de 14 dents en acier.

 

La tête de piton en plastique est ventilée. Le profil et la taille des orifices permettent de bien plaquer le joint torique contre la paroi du cylindre lors du lâcher du piston.

 

Les engrenages 18:1 sont en acier. Le sector gear n’est pas pourvu d’un retardateur (delayer).

 

Le bevel gear semble être moulé ( fritté) alors que le spur gear et le sector gear sont en acier usiné par CNC. Je n’ai encore jamais vu d’engrenage G&G (dont certains sont fabriqués par Solink) casser. Si cela vous est arrivé, faites-le moi savoir.

 

Tant que tout est ouvert, nettoyez bien les pièces et effectuez un graissage adapté.

 

 

-Chronographe AceTech AC6600 BT.

-Batterie LiPo 7.4V 1100 mAh.

-Billes bio 0.20g Canik (Cybergun) et 0.25 Open blaster ASG.

 

Avec 1.08 joules en sortie de boite (340 FPS à la 2.20g) et une cadence de tir de 12 billes par seconde, ce RK74T pourra être joué quasiment partout en France sans restrictions.

La queue de détente se montre assez réactive et il est possible de programmer rapidement un mode de rafale de 3 via la queue de détente.

Le hop-up fait son travail et toucher une cible située à 45 mètres n’a pas été un problème, on sent que la bille peut aller encore plus loin.

Les trajectoires sont rectilignes et stables. Le cycle est propre et l’ETU permet de bénéficier de tout un tas de protections.

 

Je vous laisse revoir cela en vidéo :

 

 

Comme souvent chez G&G, on a un lanceur de bonne qualité, bien assemblé et jouable en sortie de boite.

L’aspect moderne de cette série RK74 n’est cependant pas exagéré et permet de profiter d’une prise en main accrue sans que ça ne soit trop exubérant.

L’interne est correct et les performances sont satisfaisantes, on peut même bénéficier d’un burst de 3 billes si besoin. Nul besoin de dépenser des sous en upgrades parfois inutiles.

Je regrette néanmoins l’absence d’un changement de ressort rapide et le câblage d’origine orienté vers l’avant alors que l’on peut utiliser l’espace plus conséquent situé sous le capot.

Enfin, il faudra être prudent quant à la compatibilité des chargeurs si vous en possédez déjà ou si vous ne souhaitez pas acheter les G&G.

Si il ne conviendra certainement pas aux puristes, ce Rk74T s’avère être un choix censé pour un joueur qui souhaiterait se mettre à la plate forme AK sans se prendre la tête avec des versions plus réalistes mais parfois moins ergonomiques.

J’espère vous avoir donné un maximum d’élément qui vous permettent désormais d’y voir plus clair et de déterminer si ces AK74 G&G peuvent convenir à vos besoins et vos envies.

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Merci à vous!

 

 

-Bonne qualité de fabrication et des matériaux.

-Interne correct.

-Possibilité de renvoyer la prise de batterie facilement vers le capot.

-Jouable sans limitations en sortie de boite (pour la France).

-Aspect modernisé sans être exubérant.

 

-Pas de système de changement de ressort rapide.

-Compatibilité de chargeur limitée.

-Espace initial réduit pour la batterie.

 

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