Review KSC Japan Mk23 System zero

il y a 16 heures 8

 

Prix constaté au moment de sa sortie : 31900 Yens ( 200 Euros au 1er février 2025)


10 février 2025.

 

S’il est une réplique appréciée des joueurs -et surtout des snipers- c’est le Mk23 SOCOM NBB (non blowback) Tokyo Marui.

Il est volumineux et peu sexy mais ses performances et surtout son silence en font un incontournable de l’airsoft, au point qu’il a été (comme souvent !) copié par les chinois.

Mais au-delà du silence, certains joueurs préfèrent l’aspect « réaliste » des répliques GBB (gas blowback) et leur recul, massif ou non. KSC avait sorti un modèle il y a déjà moult années, complété par une glissière en acier RA-Tech, c’était un monstre de lourdeur !

Une version CO² est désormais disponible chez KSC Japan et j’ai pu m’en acheter un exemplaire grâce à vos TIPS ! merci à Impulse101.jp pour leur service toujours au top.

C’est parti pour la découverte de ce Mk23 GBB !

 

Je  vous invite à voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

 

Il s’agit d’une réplique du pistolet Heckler&Koch Mark23.

Toujours en quête du meilleur matos, l’US SOCOM (Special Operations Command) a adopté le système d’arme Mk23 SOCOM (composé du pistolet, d’un silencieux et d’un module de vidée laser, ou LAM) dans les années 90.

Etudié pour être une arme offensive, le HK Mk23 est lourd, encombrant et peu pratique lorsqu’il faut dégainer, mais sa précision (51mm de dispersion à 46 mètres, pas mal pour un pistolet automatique), sa fiabilité, sa robustesse et la puissance d’arrêt de sa munition calibre .45 ACP (12 balles par chargeur) font de lui un atout redoutable dans les mains des opérateurs des forces spéciales.

Le silencieux et le LAM ont été fabriqués par Knight Armament Company (KAC, ça vous parle ?).

Le Mk23 est utilisé par peu de forces armées (Pologne, Malaisie, Indonésie) et une version civile est fabriquée, dont seuls les marquages changent.

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton sur laquelle on retrouve les informations importantes.

 

Les différents éléments sont protégés par une coque en polystyrène blanc.

La boite contient :

-La réplique du Mk23. Composée majoritairement de plastique, elle mesure 245 mm pour une masse de 950 grammes.

-Un chargeur Co² pouvant contenir 29 billes (BB).

-Un BB-loader.

-Un sachet de billes 0.20g.

-Une clé de réglage hop-up.

-Une clé Allen.

-Le manuel d’utilisation.

 

 

 

 

Il est massif ce Mk23 ! Pas pour les petites paluches ! Heureusement sa fabrication plastique permet de ne pas se trimballer un parpaing en jeu !

Son aspect est « old school » mais les différents contrôles sont bien placés.

 

KSC nous offre tous les marquages à leur emplacement. Ils sont fins et précis.

 

Le numéro de série est gravé du côté droit de la carcasse.

 

Les marquages moulés sont également très fins.

 

Même le canon externe est marqué du logo HK, du calibre du vrai mk23 et de marquages d’usine.

 

Une plaque comportant un numéro de série vient compléter les marquages du dessous de la carcasse.

 

Le dessous du pontet reçoit la notification du fameux RTFM (read the fucking manual ^^).

 

Enfin, la crosse reçoit le marquage HK.45 et le numéro de brevet.

 

Calibre .45 ACP oblige, la crosse est volumineuse. Sa texture est très finement représentée mais pas agressive pour les mains.

 

L’avant et l’arrière de la crosse sont moleté.

 

Un emplacement est dédié à l’installation d’une dragonne.

 

Sur le côté gauche, on trouve le levier de sûreté ainsi que le levier de désarmement du marteau (de-cocker). Ces pièces sont en métal.

 

Le levier de sûreté est ambidextre.

 

Un logo KSC est caché derrière le levier de désarmement.

 

Le Marteau est en métal, il est strié pour favoriser son action en cas de besoin.

 

Un faux percuteur est présent dans la culasse.

 

L’arrêtoir de glissière est également en métal. Il est très grand et vient bloquer la glissière lorsque toutes les billes ont été tirées.

Il fait également office d’axe de verrouillage de la glissière.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est situé à l’arrière du pontet. Il est ambidextre.

 

Le pontet est très large et permet de tirer avec de gros gants.

A l’avant on retrouve l’orifice taraudé permettant de fixer un bloc LAM (lampe/laser). Malheureusement le filetage ne correspond pas au bloc Marui.

 

Le faux extracteur est en métal. Il ne sert à rien mais son rendu est du plus bel effet.

 

De larges stries de préhension sont situées de chaque côté de l’arrière de la glissière.

 

L’avant de la glissière est lisse. Un support pour rail est moulé dans la carcasse. Ce n’est pas au standard Picatinny.

 

Le canon externe est fileté en 16mm horaire (CW). On peut y monter un modérateur de son.

Comme sur le vrai, un joint torique verts est monté sur le canon externe.

Pas de fioritures sur le dessus de la glissière. Seules deux fausses goupilles sont visibles.

 

Tirer la glissière en arrière découvre le système d’ajustement du hop-up. Il s’agit d’un système « classique » chez KSC.

 

La clé de réglage (fournie) permet d’ajuster l’effet hop-up.

 

 

 

 

Le guidon est en métal. Il est pourvu d’un point gris.

 

La hausse en métal comporte deux points gris.

 

La visée est rapide et intuitive.

 

Comme les organes de visée sont hauts, on peut viser avec le compensateur installé.

 

 

Le chargeur en métal est évidé pour pouvoir héberger la capsule de CO².

On peut y glisser jusqu’à 29 billes.

 

Les billes s’enfilent par le dessus. Seul un orifice permet de savoir s’il reste des billes dans le chargeur.

 

Cette petite patte va venir déclencher l’arrêtoir de glissière. Assurez-vous qu’elle ne soit pas usée.

 

Pour insérer la capsule de CO² il va falloir faire coulisser le talon de chargeur.

 

Puis on retire la vis de serrage.

 

ATTENTION : lorsque vous vissez/dévissez la vis, portez des gants (en cas de fuites de co² ça évite les brûlures) et des lunettes de protection (s’il existe une pression résiduelle, la cartouche peut être projetée en direction de votre visage).

 

Le chargeur s’intègre bien dans la crosse.

 

Le BB-loader permet d’insérer les billes sans effort, vous pouvez bien entendu utiliser un speedloader plus moderne.

 

 

Le démontage de base est assez simple et est conforme au vrai HK.

Tirez légèrement la glissière vers l’arrière pour aligner l’ergot de l’arrêtoir, puis poussez son axe.

 

Un ressort vient s’insérer dans un orifice présent dans la carcasse.

 

Il se positionne comme ceci.

 

La culasse (ou glissière) peut désormais coulisser vers l’avant et être retirée.

 

Une vue sur la mécanique et en particulier le valve knocker (percuteur).

On constate que le marteau vient directement frapper le valve knocker.

Bonne nouvelle, il y a pas mal de pièces en acier.

 

Retirons l’ensemble tige-guide/ressort récupérateur.

 

Là encore, on retrouve un peu d’acier.

 

On peut ensuite déposer le canon.

 

Le nozzle en métal est très long. Il est fixe, seule son extrémité coulisse légèrement.

Le cylindre coulisse dessus.

 

Revenons à notre canon, il contient le canon interne et le bloc hop-up.

C’est un bloc cranté qui s’ajuste à l’aide de la clé que nous avons vu plus haut.

 

Pour retirer cet ensemble, on doit ôter une vis à l’avant et une petite pièce montée sur ressort à l’arrière.

 

On peut alors retirer le canon interne.

 

Un clip en plastique, puis un clip en acier doivent être ôtés.

 

 

Le bloc coulisse ensuite vers l’avant, libérant la bille d’appui et le joint.

 

Un fin joint torique est situé à l’extrémité du canon.

 

Je vous le disais, seule une minuscule bille assure l’appui sur le joint.

 

Otons la dernière bague en plastique.

 

Puis le joint.

 

Le bourrelet est long et étroit. Profitez-en pour dégraisser le joint. Ce n’est PAS un joint type VSR10 Marui.

 

Ca fait beaucoup de pièces mais KSC semble vouloir conserver ce design de hop-up…

 

Le canon est spécifique, il mesure 122mm de long et 6.07 mm de diamètre intérieur.

 

Un petit coup de nettoyage et de lubrification et on peut remonter tout ça !

 

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Co².

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision et 0.25g bio Open Blaster ASG.

 

Avec une moyenne de  0.46 joules sur un chargeur (cartouche de CO² neuve) et une amplitude de 40 FPS, le système n’est malheureusement pas très régulier en tir soutenu.

Une cartouche de CO² permet de tirer environ 80 à 100 billes mais contrairement à un chargeur à gaz, vous devrez attendre d’avoir tout vidé avant de pouvoir changer la cartouche.

Le kick n’est pas aussi violent que ce à quoi on pourrait s’attendre, c’est bien amorti pour préserver la mécanique. La culasse en plastique ne pèse pas très lourd.

L’action sur la queue de détente est agréable, le poids de départ est aux environs de 650 grammes. C’est souple mais on sent bien le mur, le reset est court et permet d’enchainer les tirs.

Malgré la faible vélocité des billes, j’ai pu atteindre une cible située à 35 mètres avec une billes 0.25. Le hop-up fonctionne plutôt bien mais la taille du Mk23 n’est pas adaptée à mes petites mains.

 

Je vous laisse revoir tout cela en vidéo :

 

 

Je suis assez partagé entre le fait d’avoir un MK23 GBB à co² qui pourra convaincre les fans de H&K et le fait qu’il n’apporte pas grand-chose aux utilisateurs existant du Mk23 NBB Tokyo Marui.

Certes, cette réplique est très convaincante avec ses marquages RS, son recul marqué bien que loin d’être massif et sa jouabilité immédiate en sortie de boite.

Cependant, j’aurais aimé une version « heavy weight » dont KSC Japan a le secret, des chargeurs à gaz en complément des chargeurs co² et un peu plus d’innovations techniques.

Je reste donc sur ma faim, même si j’apprécie le fait que la marque nipponne ait fait l’effort de sortir un nouveau modèle de Mk23 tant d’années après le premier.

Il ne remplacera pas le Marui dans le cœur des snipers et des amateurs de silence mais pourra tout à fait convenir aux collectionneurs et à ceux qui se font une tenue type « SOCOM » old school.

J’espère que cet article vous aura aidé à déterminer si le MK23 GBBR KSC Japan a sa place dans votre collection.

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-Un joli Mk23.

-GBB.

-Jouable en sortie de boite.

 

-Un peu cher pour le contenu de la boite.

-Pas de version « heavy weight ».

-Pas de chargeur à gaz.

-Pas vraiment d’innovations.

 

 

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