Prix constaté à sa sortie : 359€
25 septembre 2025.
Si j’avais fait un passage assez long sur le stand Novritsch lors de l’IWA 2025, j’avais complètement zappé l’existence du SSG-11 car j’étais absorbé par le futur SSX-10 (désolé Guilhem ^^).
Et bien il est disponible depuis le 23 septembre et j’ai eu le plaisir d’être contacté pour l’essayer et vous le présenter.
Sans plus attendre, partons voir ce que ce nouveau fusil de snipe à bille a dans le ventre !
Je vous propose avant tout de regarder la vidéo de présentation :
Et si vous souhaitez tout savoir sur la genèse du SSG-11, qui de mieux placer que Chris pour vous en parler :
Les formes s’inspirent certainement de modèles existants mais les fusils à verrou, ce n’est pas vraiment mon domaine…
Merci à Benoit qui m’a pointé vers le Oryx MDT.
Le SSG-11 est livré dans une boite noire en carton ornée du logo Novritsch et d’un dessin représentant le SSG-11 là où habituellement on a droit à une photo de la réplique.
La réplique et ses accessoires prennent place dans une coque en pulpe de papier thermoformé. Cette matière protège bien les éléments mais laisse une sorte de film poussiéreux sur la réplique.
Des bagues amplificatrices de puissance en aluminium sont fournies, il en manque une ?
Ouf, les trois sont là, c’est la délicatesse du transport qui l’avait éjectée de son emplacement.
On trouve dans cette boite :
-Le SSG-11. Composé essentiellement d’aluminium, d’acier et de polymère renforcé, il mesure entre 950 et 1030 mm pour une masse de 2435 grammes.
-Un chargeur pouvant contenir 58 billes (BB) pour la version 6mm et 54 pour la version 6.44mm.
-Un faux chargeur en plastique.
-Les trois bagues d’augmentation de puissance.
-Une tige de nettoyage.
-Un manuel.
Le QR code vous mènera ICI.
On ne peut pas dire que le SSG-11 soit « joli » ou « sexy ». Par contre, il est léger et pratique.
La carcasse est constituée de polymère renforcé à la fibre de verre. Le canon et le receveur de culasse sont une seule et même pièce usinée dans un tube d’aluminium.
Voyez ceci comme une base à personnaliser comme un porte-avions ou à laisser épuré, c’est vous qui décidez !
Le corps reçoit des marquages Novritsch de chaque côté.
Le nom de la réplique et le numéro de série unique (ici 1N8A2) sont gravés du côté droit du receveur.
A l’arrière du côté gauche, on retrouve le nom de la réplique, le »F mark » pour l’Allemagne et le calibre airsoft (6mm ou 6.44mm).
La crosse en polymère est assez minimaliste. Elle coulisse sur un tube en alliage vissé au corps.
La plaque de couche est en caoutchouc.
Des ouvertures permettent d’accrocher certains types de sangles.
Un emplacement Quick Detach (QD) en acier est situé sous la crosse.
Des repères gravés sur le tube permettent de savoir sur laquelle des 5 positions nous sommes.
La longue poignée pistolet est en alliage. Les panneaux latéraux qui y sont vissés sont en polymère. Différents modèles sont disponibles en option, ils comportent les inserts de poignée et du corps.
J’avoue que j’aurais préféré pouvoir acheter les panneaux de poignée et les panneaux latéraux séparément, histoire d’avoir une poignée squelette et un corps avec le nid d’abeille par exemple…
Cette poignée peut être remplacée par les modèles GBBR/RS type AR15 sans queue de castor.
Deux orifices taraudés permettent d’installer une plaque disponible en option.
Pour les amateurs de PSG-1 sans doutes…
Le pontet est intégré au corps. Il laisse assez de place pour tirer avec des gants épais.
La queue de détente d’origine en aluminium est courbée. D’autres modèles sont disponibles en option.
Cette vis n’est pas une vis de réglage. Elle sert simplement à maintenir la queue de détente sur sa partie interne.
Un cran de sûreté est positionné derrière le levier de chargement. Un point rouge signifie que vous pouvez tirer.
Et ici, le point blanc signifie que la queue de détente est bloquée.
Le levier de chargement est plaqué sur le côté droit de la réplique.
Pour armer, faites-le pivoter vers le haut et tirez vers l’arrière.
Une fois la réplique armée, un témoin de charge rouge apparait.
Lorsque l’on tire, il rentre dans son emplacement.
Un point d’accroche QD en acier est situé d’origine du côté droit de la réplique. Il peut être changé de côté si vous configurez la réplique en gaucher.
Le faux chargeur (dummy mag) est maintenu par un loquet central.
Deux excroissances renforcées de métal permettent d’ouvrir rapidement le cylindre pour changer le ressort, j’y reviendrai plus bas.
Une version longue est disponible en option. Il existe en trois couleurs : noir, vert olive (OD) et marron clair (FDE).
L’avantage du dummy mag long est que l’on peut y placer un chargeur de rechange. Cela permet de ne pas avoir à stocker de chargeurs dans un gilet ou une poche.
En effet, le « vrai » chargeur est situé plus en avant, à la manière d’un VSR10.
Un bouton permet de le déverrouiller et deux lames de ressort l’éjectent, c’est plus rapide que de le sortir à la main surtout lorsqu’on porte des gants…
ATTENTION : Il m’est arrivé en jeu d’appuyer par mégarde sur le bouton avec mon équipement, heureusement je n’ai pas perdu le chargeur.
Un point d’accroche en métal permet d’installer un bipied compatible.
J’en parlais plus haut, les panneaux latéraux sont vissés sur le corps et peuvent être remplacés.
Un rail Picatinny en métal est vissé sur le dessus du receveur.
Une version longue est disponible en option.
La molette d’ajustement du hop-up est située sur le canon externe. Un plongeur monté sur ressort assure le bon maintien du réglage et associé au profil cranté très fin de la molette, cela permet d’ajuster très précisément l’effet hop-up.
Une flèche située sur le support permet de savoir dans quel sens tourner pour ajouter de l’effet. J’aurais aimé avoir des repères numérotés sur la molette et un trait sur le support pour pouvoir retrouver rapidement un réglage si j’ai à bricoler ma réplique ou à passer l’étape du chronographe hop-up à zéro (malheureusement cela se voit encore…).
Le canon est légèrement flûté et son diamètre est constant, contrairement à la plupart des vraies armes.
Un capuchon y est vissé. C’est un filetage antihoraire (CCW).
Un joint torique intérieur permet de bien maintenir le canon interne aligné à la manière d’un barrel spacer.
On peut y visser un adaptateur permettant d’installer les traceurs/silencieux en 14mm CCW.
Ici le modèle Novritsch avec chicanes en mousse intégrées.
Il n’y a pas d’organes de visée d’origine sur le SSG-11.
Le chargeur type VSR10 peut contenir entre 54 et 58 billes en fonction de leur calibre. Les chargeurs 6.44mm ont un marquage spécifique « FULL THRUST ».
Des orifices servent de témoin de diamètre. Si une bille ne peut pas y entrer, mettez-la à la poubelle.
Les billes sont placées en quinconce, d’où la bonne capacité du chargeur. On peut savoir en un coup d’œil si le chargeur est vide ou non.
Je vous en parlais plus haut, il est possible de démonter les panneaux de la poignée et du corps afin de les remplacer.
Le retrait de la culasse est extrêmement rapide grâce à un loquet situé dans le pontet.
Tirez-le vers le bas et retirez tout simplement la culasse hors du receveur !
Cela permet ensuite d’effectuer les opérations d’entretien ou de remplacement de ressort très rapidement et sans outils. Nous verrons cela plus loin.
Le support QD peut être changé de côté si vous passez le SSG-11 en configuration gaucher.
De manière assez inexpliquée, les plaques latérales en métal ne sont pas maintenue plus que ça sur le corps… Du coup, elles tombent lorsqu’on dévisse l’insert…
Pour éviter de trop peiner à les remettre, je vous conseille de séparer l’ensemble mécanique du corps de la réplique.
Comme tout le reste sur le SSG-11 cela se fait rapidement et sans peiner.
Otez cette vis à l’arrière…
…la vis chromée située dans le puits du faux chargeur…
…et la vis située devant le bouton d’éjection du chargeur.
Puis retirez doucement l’ensemble mécanique vers le haut.
Bon point pour éviter l’usure, la vis de maintien est vissée dans un insert en acier.
Les fameuses plaquettes latérales. Je vous conseille d’assembler ces plaquettes pendant que le reste n’est pas encore en place.
Ici on peut voir l’accroche du tube de crosse. Un adaptateur pour crosse Picatinny est disponible en option.
Le bloc détente (trigger group) est en aluminium anodisé rouge.
Il est fixé au receveur par deux vis.
Nous l’ouvrirons un peu plus bas.
La pièce qui verrouille le chargeur se sépare sans outil de son support.
Le support est vissé au bloc hop-up.
Déposons le système d’ajustement du hop-up. Il est maintenu par deux vis.
La partie la plus haute de l’appui DOIT être orientée vers l’avant de la réplique lors du remontage.
Les usinages sont précis afin que la pièce d’appui descende bien droit (top dead center) et ne se balade pas dans le bloc hop-up.
Un joint torique participe à la bonne rétention de la molette.
Un barrel spacer est situé dans le canon externe afin de guider le canon interne. Je n’ai pas réussi à le sortir (je ne voulais pas forcer) donc j’ai fait passer l’ensemble canon interne/hop-up par l’arrière du receveur. Si votre barrel spacer part facilement, vous pouvez tout faire sortir par devant.
Un amortisseur en caoutchouc permet d’éviter le contact métal contre métal entre le bloc hop-up et la tête de cylindre.
Pour ôter le canon, dévissez la bague moletée située à l’avant du bloc hop-up. Il faudra peut-être utiliser une pince car c’est bien serré.
Ce système permet une bonne rétention du canon, empêchant tout mouvement de rotation et de translation.
Le canon sort facilement, ce n’est pas le cas du joint, nous verrons cela très vite !
Si le cœur vous en dit, vous pouvez dévisser le bouchon de maintien de la pièce de rétention des billes.
La petite pièce noire n’est pas symétrique. Il y a deux pentes avec un angle différent. En gros, un chanfrein à l’avant et un biseau à l’arrière (bon je grossis le trait, ce sont deux chanfreins mais l’un est plus prononcé^^). Ne vous trompez pas de sens. Je vous mets un schéma si vous ne savez pas quelle différence il y a entre un chanfrein (chamfer) et un biseau (bevel). Cette pièce permet d’assurer une position régulière de la bille lors du chargement.
Eh oui les amis, le bevel gear sur un AEG ne s’appelle pas comme ça par hasard ^^
Le joint est spécifique à cette réplique. Il n’est pas sorti en même temps que le canon et je dois dire qu’il n’a pas été facile de l’ôter du bloc sans faire de marques dessus…
Je me suis finalement aidé d’un canon d’AEG !
Heureusement c’est un joint en silicone dont la surface intérieure est parfaitement lisse.
C’est un joint 65°. A l’heure où j’écris ces lignes, les joints ne sont pas disponibles en pièce détachée sur le site Novritsch mais ils ne l’ont pas nommé « immortal » pour rien car si vous l’avez légèrement endommagé lors du démontage (ou de milliers de billes tirées) vous pouvez le faire tourner sur le canon pour que la partie en contact avec la bille soit lisse.
ATTENTION : Si vous voulez appliquer un peu de graisse ou d’huile afin de le faire entrer plus facilement dans son bloc, n’utilisez PAS de graisse siliconée. Cela va le faire gonfler ou même le rendre friable.
Lors de l’assemblage, alignez la strie du canon sur l’espace entre les deux dents du bas du bloc hop-up.
Le canon en acier possède un profil particulier. Son épaisseur est quasiment le double d’un canon standard à part à ses deux extrémités. Cela permet en théorie d’assurer une meilleure stabilité à l’ensemble lors du tir.
La fenêtre est très imposante.
Le canon mesure 384 mm pour un diamètre intérieur de 6.05mm.
Un kit de compatibilité VSR10 sera très bientôt disponible à bas coût.
Composé d’un tube, d’une bague en laiton et de deux nubs d’appui de formes différentes, ce kit vous permettra d’installer vos canons et joints favoris. Vous n’aurez peut-être pas de meilleures performances mais ils ont bien compris les joueurs d’airsoft .
Et voici un joli SSG-11 en pièces !
Intéressons-nous plus précisément à l’ensemble culasse et au trigger group.
Nous en parlions plus haut, le faux chargeur permet de dévisser rapidement la tête de cylindre.
Le piston est composé d’un corps en aluminium anodisé et d’une accroche en acier.
Le piston est fileté afin d’y visser des masses additionnelles. Cela permet d’alourdir le piston si besoin. Les masses additionnelles sont disponibles en option.
La tête de piston est en caoutchouc. Un orifice central permettra l’installation d’un airbrake une fois la pièce disponible. Entre le piston à masse variable et l’airbrake, il sera possible de réduire le bruit de la réplique lors du tir.
Remarquez le profil de l’orifice de la tête de cylindre.
Le guide de ressort est en acier. Le ressort est un ressort type VSR10. Il a été coupé sur ma réplique, certainement pour ne pas dépasser 2 joules mais ce n’est pas idéal comme solution lorsque la découpe n’est pas aplatie.
Si vous manquez un petit peu d’énergie vous pouvez utiliser les bagues présentes dans la boite pour comprimer le ressort un peu plus.
Elles se placent comme ceci.
Il reste une tige dans le cylindre, c’est la tige du témoin de charge.
Il est possible de changer le levier de chargement de côté en quelques instants. Défaites la vis de maintient pour ôter le capuchon de culasse.
Cela permet également d’ôter le témoin de chargement et son ressort si besoin.
Inversez le sens du levier de chargement, puis remontez le tout.
Passons enfin au bloc détente. Il est maintenu fermé par 4 vis.
On peut voir ici le système de sûreté qui vient bloquer l’action de la queue de détente.
La plupart des pièces internes sont en acier.
Y compris la gâchette (sear).
Une fois ouvert, tout gicle à droite et à gauche à cause des ressorts. Ci dessous je vous ai fait une photo qui montre le positionnement des pièces.
Notez la présence de rondelles en nylon qui effacent les jeux latéraux.
Et là j’ai tout sorti.
Pour le remontage, j’ai commencé par installer les pièces de l’avant (sear, ressort et support) puis le loquet de verrouillage de culasse et la queue de détente.
J’ai ensuite fermé le bloc et mis les deux vis avant SANS les serrer à fond. J’ai ensuite dévissé le levier de sûreté afin de pouvoir glisser le ressort de détente et son logement, puis d’insérer les vis restantes et enfin tout serrer correctement et remettre le levier de sûreté.
En ôtant la petite vis chromée de la queue de détente, vous pouvez installer l’un des autres profils disponibles.
Au passage, ce ressort vient maintenir correctement la pièce de verrouillage de la culasse.
Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.
-Chronographe AceTech AC6000BT.
-Billes bio 0.46g Novritsch.
Mon SSG-11 tape à 1.95 joules de base, hop-up non ajusté. Cela descend à 1.85 joules une fois réglé pour de la billes 0.46. Parfait pour aller jouer partout en France ! Si votre terrain passe encore les répliques à la 0.20g attention au joule creep…
En cas d’énergie insuffisante ou trop importante, nous avons vu que les solutions sont rapides à mettre en œuvre : les cales sont fournies et le changement de ressort s’effectue en 2 minutes !
Les sensations sur la queue de détente sont bonnes malgré l’absence d’ajustements (pré-contrainte, course…). La culasse glisse parfaitement dans son emplacement et le sear accroche bien sans être rêche.
Le hop-up se montre efficace et lève sans peine les billes lourdes. Quand on pense que la version full thrust peut lever de la 0.62 avec les mêmes pièces, on a vraiment de la marge !
Le jour de mes tests, j’ai eu un peu de vent de travers, ça n’aide pas à toucher de très loin surtout lorsqu’on voit à peine la bille.
J’ai tout de même pu toucher ma cible à 75 mètres malgré tout.
J’ai également fait de jolies touches en jeu mais j’étais plutôt à 55 mètres des copains ce jour là (nous jouons en forêt) donc c’est de la rigolade pour le SSg-11.
je vous laisse voir cela en vidéo :
Je dois dire que ce premier contact avec une réplique à ressort Novritsch est une bonne expérience ! Le SSG-11 s’impose comme une réplique de sniper pensée avant tout pour l’efficacité et la praticité.
Sans chercher à séduire par son esthétique, il mise sur une conception robuste, une légèreté appréciable et une prise en main modulable qui conviendra aussi bien aux droitiers qu’aux gauchers. Sa mécanique bien étudiée, associée à un hop-up précis et performant, lui permet de lever sans difficulté des billes lourdes et de conserver une constance remarquable sur le terrain.
Dès la sortie de boîte, les performances sont au rendez-vous, avec une puissance réglée de manière idéale pour jouer en France et des tirs réguliers jusqu’à des distances respectables, comme les 75 mètres atteints lors des essais. Je pense pouvoir toucher plus loin dans de meilleures conditions.
L’autre force du SSG-11 réside dans sa facilité de démontage et d’entretien : changement de ressort en quelques minutes, piston à masse variable déjà inclus, pièces accessibles et nombreuses options prévues par Novritsch pour adapter la réplique à ses préférences. On sent clairement que la plateforme a été pensée pour évoluer au fil des besoins, avec un kit de compatibilité hop-up et canon VSR10 annoncé qui viendra combler la principale limite actuelle en matière de compatibilité souvent recherchée par les joueurs ayant déjà leurs marques de pièces préférées.
Bien sûr, tout n’est pas parfait : son design brut ne plaira pas à tout le monde, certaines finitions comme la molette de hop-up non graduée ou le maintien fragile des plaquettes latérales mériteraient d’être revues et certains auraient certainement aimé une compatibilité VSR10 native dès la sortie. Mais ces défauts restent mineurs au regard de la qualité globale et des performances offertes et je dois avouer que le hop-up d’origine est très bien pensé, avec son joint « immortel »!
Proposé à 359 € à sa sortie, le SSG-11 se positionne comme une solution sérieuse pour les joueurs souhaitant une réplique de précision fiable, performante et évolutive sans passer par un long travail d’upgrade. Si vous recherchez un fusil de sniper efficace, robuste et simple à maintenir, le SSG-11 mérite sans aucun doute sa place dans votre arsenal mais cela, c’est à vous de le décider et j’espère que cet article vous y aidera !
-Performant en sortie de boite.
-Facilité de démontage.
-Qualité des matériaux.
-Disponibilité des pièces et des accessoires.
-Piston à masse variable de série.
-Possibilité de le passer en gaucher en quelques minutes.
-Joint hop-up astucieux et performant.
-Garantie 25 ans !
-Pourquoi ne pas le sortir directement en compatibilité VSR10 ?
-Je ne le trouve pas très joli.
-Molette de hop-up sans repères numérotés.