Review Rossi Redwings Open Class

il y a 1 année 212

 

 

 

27 octobre 2023.

Il y a trois ans quasiment jour pour jour je vous proposais la review du Rossi Redwings . Je n’avais pas été enthousiasmé par les performances de la réplique mais voilà qu’en 2023, Rossi sort une gamme Open Class.  Pour l’occasion, j’ai été contacté par la marque et par 0.20 Magazine pour tester un de ces modèles.

Redwings est le nom d’une opération menée par les forces américaines en Afghanistan et dont le film Lone Survivor (du sang et des larmes) s’est inspiré. On est d’accord, ça n’a rien à voir avec ce style de réplique mais ils ont décidé de « surfer » sur ce genre de nom, comme vous pourrez le voir lors de la review de leur gamme d’AR-15…

Je vous propose donc de jeter un œil sur cette révision de la série Redwings (qui sort certainement des mêmes chaines d’assemblage que les répliques Vorsk et Raven) pour vous en faire une idée plus précise.

 

Avant toute chose, vous pouvez voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

Si vous voulez tout savoir sur l’historique du Colt 1911, c’est par ICI.

 

 

La réplique est livrée dans une grosse boite en carton assez classe. Un autocollant Redwings Open Class limited edition y a été ajouté.

 

A l’intérieur, la multitude de pièces est calée dans un bloc de mousse.

On y trouve :

-La réplique. Fabriquée en majorité à base d’aluminium, elle mesure 238 mm pour une masse de 615 grammes sans le chargeur (850 grammes avec).

-Un chargeur long à gaz pouvant emporter 34 billes.

-Un schéma éclaté de la réplique.

-Une fiche d’instructions.

-Un nozzle de rechange.

-Un ressort de rappel dédié à l’usage de gaz (par défaut c’est le ressort CO² qui est monté).

-Une pochette de joints de chargeur et de valves.

-Un levier de sûreté droit.

-Une clé Allen.

-Une plaque RMR.

 

 

 

 

La réplique a été dessinée par le studio de design espagnol Jay Combat Tech.

Composée majoritairement d’aluminium, elle est légère et maniable. Les différents contrôles sont facilement accessibles.

J’ai opté pour la version grise mais il existe une version noire et une version noire avec canon externe et queue de détente dorée.

 

Faites tourner la réplique à l’aide de votre doigt ou de votre souris.

 

 

Les moulages de la glissière sont nets, ce qui permet d’avoir de jolis marquages (ici assez fantaisistes).

 

Les numéros de série sont gravés sur la carcasse.

 

Et le calibre .45 ACP des vrais 1911 est gravé sur le canon externe.

 

Le logo Jay combat tech est situé sur la face arrière de la glissière.

 

Le faux stippling des plaquettes est très chouette, il permet d’avoir une excellente prise en main sans qu’elle le soit désagréable.

 

L’avant et l’arrière de la crosse sont moletés.

 

Une extension de puits de chargeur est attachée à la crosse. Elle permet de recharger plus facilement, sans que le chargeur soit exactement dans le prolongement du puits.

 

Le cran de sûreté est ambidextre. Il ne peut être actionné que si le marteau est armé. La réplique dispose également d’une queue de castor faisant office de sureté. Si on n’encrosse pas correctement la réplique, il est impossible de tirer.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est discret, sa texture rappelle un peu celle des plaquettes de crosse.

 

L’arrêtoir de glissière est fonctionnel, une fois le chargeur vide la glissière reste bloquée en arrière, sauf si vous utilisez le ressort récupérateur dédié au Co². J’en reparlerai plus bas.

 

La queue de détente ajourée prend place dans un pontet classique de 1911.

 

Un rail inférieur prend place à l’avant de la carcasse. Il est un peu trop large pour permettre l’installation de lampes qui se glissent (comme les Surefire X300 par exemple).

 

Un imposant compensateur noir est fixé sur le canon externe du Redwings. La glissière dispose de deux ports latéraux qui allègent la glissière.

 

Les stries de préhension arrières ne sont pas très profondes mais permettent néanmoins d’armer la réplique sans problème.

 

 

Remarquez les motifs de la glissière. C’est plutôt réussi.

 

Une plaque amovible permet de garder une bonne homogénéité à la réplique si vous ne souhaitez pas utiliser la plaque RMR.

 

 

 

Le guidon dispose d’un morceau de fibre.

 

La hausse dispose de deux morceaux de fibre.

 

Cela donne une visée très claire.

 

Mais on peut également installer une plaque qui permet de monter un point rouge type RMR.

Il faut déposer le capot et la hausse.

 

Puis installer la plaque et la hausse, on ne perd donc pas le bénéfice des organes de visée d’origine mais une fois le RMR installé, on ne peut plus aligner la hausse et le guidon, c’est dommage de ne pas avoir inclus des organes hauts.

 

Deux petites vis sans tête protègent le taraudage des emplacements des points d’accroche du RMR.

 

Ici avec un RMR, cela occulte les organes de visée mécaniques.

 

Cela donne néanmoins une touche plus agressive au Redwings.

 

 

 

Le chargeur fourni est une version à gaz. Il peut contenir 34 billes (BB).

 

Le plein en gaz s’effectue via cette valve de remplissage.

 

 

 

Pour pouvoir chasser l’arrêtoir de glissière et démonter la réplique, tirez la glissière en arrière jusqu’à faire correspondre la demi-lune avec l’arrêtoir.

 

A première vue, c’est une mécanique type Marui.

 

Pour dévisser la tige-guide, placez deux axes dans les trous pour que cela soit plus facile.

 

Elle peut ensuite être retirée, ainsi que le ressort récupérateur.

 

En haut, le ressort gaz.

En bas, les ressorts CO². La réplique est montée avec cette pièce par défaut. Cela n’empêche pas la réplique de tirer avec un chargeur à gaz mais l’arrêtoir de glissière ne s’enclenche pas.

 

Enlevons le spring housing.

 

Puis sortons le canon externe en le faisant coulisser vers l’avant hors de la glissière.

 

Pour ôter le compensateur, il faut enlever une petite vis de maintien puis le dévisser. Attention, c’est un pas antihoraire.

 

Un adaptateur 11mm horaire (CW) vers 14mm antihoraire (CCW) est vissé sur le canon externe.

 

Le réglage du hop-up s’effectue via une petite molette en plastique « à la Marui ».

 

Retirons le canon interne, il faut parfois forcer un tout petit peu pour sortir l’ensemble hors du canon externe.

 

La patte d’appui en acier est bien rigide et assez large pour bien appuyer sur le joint.

 

L’amplitude de réglage n’est pas très élevée mais cela suffit à lever des billes lourdes.

 

Le joint type VSR est relativement souple et son bourrelet fait penser aux productions Maple Leaf.

 

Le canon en laiton mesure 111 mm pour un diamètre de 6.03 mm.

 

Le nozzle en plastique est monté sur ressort. Il est placé dans le blowback housing (BBH).

 

Si vous devez changer le nozzle, il faudra déposer le BBH. Pour ce faire, dévissez les vis repérées par des flèches jaunes.

 

Démontez ensuite la plaque en retirant la petite vis.

 

Après cette étape vous pouvez également remplacer la plaque RMR par le cover de glissière.

 

Continuons en retirant la grosse vis située à l’arrière de la glissière.

 

Et voilà !

 

Un nozzle de rechange identique est fourni.

 

Il ne nous reste plus qu’à nettoyer, graisser et remonter la réplique !

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Gaz Airsoft Surgeon.

-Billes bio 0.20g Canik et 0.25g bio G&G.

J’ai été agréablement surpris d’avoir une expérience de tir meilleure que sur les premiers Redwings !

On a assez peu de baisse de vélocité sur un chargeur entier, même en tirant une bille toutes les secondes et on est juste en dessous des 300 FPS, ce qui permet d’aller jouer partout.

J’ai pu ensuite tirer encore quelques billes avec le gaz restant mais je vous conseille de refaire le plein de gaz à chaque charge de billes vidée. Le queue de détente est assez légère (entre 650 et 850 grammes) et on peut bien enchainer les tirs mais le reset est assez peu marqué.

Le recul est plaisant sans être massif et le hop-up fait bien son travail. Sans le vent et la tremblotte du tireur, j’aurais mis encore plus de coups au but à 35 mètres. Entre 5 et 25 mètres c’est un jeu d’enfant de toucher la cible.

 

Je vous laisse revoir ça en vidéo :

 

Pour le prix demandé, Rossi nous offre la révision d’une réplique plutôt bien finie et une boite remplie des accessoires nécessaires au bon entretien du Redwing.

Le design épuré permet de gagner en poids et les différents aménagements nous poussent forcément à accessoiriser la réplique plus que de raison ! L’ajout d’une plaque RMR est un vrai plus.

On peut également utiliser les Redwings avec les chargeurs Marui et compatibles, ainsi qu’avec des chargeurs CO² pour les plus inquiets d’entre vous.

Le hop-up fonctionne bien et le kick est sympathique. Rien à toucher en sortie de boite si ce n’est ajouter des accessoires si c’est votre plaisir.

J’espère que cet article vous aidera à déterminer si cette série Open Class peut vous convenir.

N’hésitez pas à commenter en bas de page et à nous raconter vos expériences avec ces répliques Rossi Redwing.

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-Look sympa.

-Très léger.

-Pièces de rechange dans la boite.

-Possibilité de poser un RMR.

-Compatible avec les chargeurs 1911 Marui et assimilés gaz et CO².

-Bonnes performances en sortie de boite.

 

-Rail trop large pour les lampes qui se glissent.

-Fiabilité à voir sur le moyen/long terme.

-Reset peu marqué.

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