Review – Tokyo Marui Mk46 Mod.0 NGRS

il y a 8 heures 3

Prix constaté : 1650€


09 octobre 2025.

 

Sortie en décembre 2019 au prix de 148000 Yens ( 857€ au taux de change d’octobre 2025), la Mk46 Mod.0 NGRS (next gen recoil shock) a tout de suite été un coup de cœur pour moi.

Pensez-donc, déjà propriétaire d’AK,AR, G36, HK416/17 et autres SCAR NGRS, j’avais vraiment envie de me procurer ce modèle pour le découvrir.

Mais l’aspect financier a toujours bloqué ce projet. Bien sûr, j’aurais pu en emprunter une mais la perspective de démonter une réplique aussi compliquée ne m’appartenant pas ne m’enchantais guère. Merci tout de même à monsieur Khan Seb  qui m’a proposé plusieurs fois le prêt de sa précieuse LMG !

J’ai donc compté sur les généreux donateurs sur Tipeee et ai rassemblé plusieurs mois de « pourboires » pour me procurer la Mk46 Mod.0 chez OPS STORE, qui a été ensuite tirée au sort parmi les tipeurs de 5€ et plus. Bravo à Phil qui a bien reçu sa réplique fin septembre !

Partons donc ensemble pour la découverte des entrailles de ce petit bijou de l’airsoft dont les forces sont également les faiblesses…

Bonne lecture !

 

Je vous laisse tout d’abord voir ou revoir la vidéo de déballage et la vidéo de présentation :

 

Il s’agit d’une réplique de la mitrailleuse légère Mk46 Mod.0. basée sur la Mini FN Herstal.

 

 

La réplique arrive dans un énorme carton.

 

Deux protection cartonnées réutilisables et fermées par du velcro contiennent les différents éléments de ce lot très complet.

 

Le plus petit renferme d’autres boites (oui, je déballes des poupées russes !) contenant les accessoires : bipied, chainons et munitions, ammobox, tige de nettoyage…

 

Et le gros protège une superbe housse de transport en nylon renfermant la Mk46, elle même protégée par un sac en plastique et de nombreux morceaux de mousse.

 

Le déballage est déjà une expérience en soit ! C’est bête mais c’est déjà très satisfaisant !

 

La réplique est majoritairement composée d’alliages divers et d’un peu de plastique. Elle mesure 928 mm pour une masse de 6600 grammes.

Le manuel, le bouchon de sécurité et quelques billes sont enfermées dans l’un des petits cartons.

 

Les maillons et les fausses munitions ont chacun leur boite et devront être assemblés.

 

 

Une fois le tout assemblé on a vraiment une très belle réplique sous les yeux.

C’est lourd, massif, tout tient bien en place et on a très envie d’aller tirer avec !

 

De jolis marquages sont gravés du côté droit du corps composé d’aluminium.

 

 

Les numéros de série et de nomenclature figurent sur différentes pièces.

 

 

Les marquages Marui et ASGK sont discrets.

 

La crosse est le modèle non rétractable. elle est en plastique. Laylax (entre autres) propose des solutions alternatives pour remplacer cette crosse.

 

La plaque de couche est en caoutchouc.

 

Un anneau attache sangle fait partie du support de crosse.

 

La poignée pistolet type « SAW » est également en plastique. elle est confortable. Ses stries permettent d’avoir une bonne prise en main.

 

 

Un clapet en métal maintenu fermé par un ressort couvre la vis d’ajustement du moteur.

 

Le pontet en acier est assez large pour pouvoir tirer avec des gants. Si vous avez besoin de plus d’espace le pontent peut être retiré.

 

Le cran de sûreté est situé au dessus de la poignée pistolet. Ici il est en position sûreté et bloque le tir.

 

Là, un petit joint torique rouge nous indique que l’on peut tirer.

 

Une imposante goupille en acier se terminant par une molette crantée permet de faire basculer la crosse.

 

Une goupille souple la maintient sur la réplique.

 

Un outil en plastique est inséré dans la crosse.

 

Il sert à ajuster la hauteur du guidon.

 

Et permet également d’actionner le levier anti-retour pour libérer le piston en fin de journée.

 

Insérez l’outil et poussez sans forcer.

 

L’accroche en queue d’aronde de l’ammobox est vissée au corps de la réplique. Plusieurs utilisateurs ont rapporté des casses de cette pièce. Une pièce renforcée existe en cas de problème.

 

Le levier de chargement en métal est monté sur une tige et un ressort. Elle est fonctionnelle : pour tirer, il faut armer la réplique.

Pour pouvoir entrer en mode test (et tirer à vide), actionnez trois fois le levier.

 

Une trappe en acier montée sur ressort est située sous le levier de chargement. Une fois ouverte on peut accéder à la LED d’état du FET ainsi qu’au levier permettant de vider le couloir de billes. Il faut l’actionner vers le bas pour libérer les billes.

 

Le capot supérieur s »ouvre en pressent sur les deux boutons situés de part et d’autre.

 

Ici nous voyons la masse qui procure les sensations de recul.

 

Un interrupteur permet d’éviter tout tir lorsque le capot est relevé.

 

Un mécanisme situé devant la masse simule la remontée des fausse cartouches. A chaque cycle la masse percute une pièce qui agit sur la plaque de rétention des fausses munitions.

 

La molette d’ajustement du hop-up est située devant ce système. elle est crantée, bien maintenue et une flèche montre le sens à suivre pour ajouter de l’effet Magnus.

 

C’est ici que l’on vient accrocher la fausse cartouche de bout e bande.

 

Un film de protection permet de ne pas marquer le métal (pour les modèles d’exposition par exemple).

 

Un rail Picatinny prend place sur le capot. les emplacements sont repérés par une lettre (C pour cover) et un chiffre.

 

Un rail inférieur est fixé à l’avant de la réplique.

 

La partie haute du garde-main est spécifique à la Mk46 MOD.0 , il est en aluminium et dispose de trois rails.

 

Deux inserts en acier pour anneau de sangle quick detach (QD) sont placés à l’avant de la réplique.

On peut aussi voir la fixation du bipied sur laquelle le faux emprunt des gaz vient s’insérer.

 

Le bipied est en métal. Il peut être replié vers l’avant ou l’arrière et ses pieds s’ajustent en hauteur.

 

Cependant, ils peuvent venir frotter contre les inserts latéraux en plastique.

 

Le canon externe se termine par un compensateur en alliage vissé via un filetage au pas de 14mm antihoraire (CCW).

 

Un joint torique assure la bonne tenue en place du compensateur ou des accessoires de remplacement.

 

 

 

Les organes de visée mécaniques sont proportionnés à la réplique.

Un guidon massif prend place à l’avant du canon. Il est monté sur queue d’aronde.

 

Le cran ajustable en hauteur est protégé par un anneau.

 

L’énorme hausse est ajustable en hauteur et en dérive via des molettes.

 

Des lignes blanches et des repères numérotés permettent de connaitre les régales en un coup d’œil.

 

Même si vous êtes nombreux à préférer installer un optique point rouge, on s’en sort très bien en visant avec les organes d’origine.

 

 

 

La boite à munition (ammobox) peut contenir 1000 billes (BB).

Elle est constituée de plastique et sa partie inférieure est recouverte de tissus camouflé.

 

Un capot fermé par un loquet à ressort permet l’accès au compartiment à billes.

 

De l’autre côté on fera sortir les fausses munitions.

C’est également ici que se situe le bouton pression qui verrouille la fermeture éclair.

 

Un loquet en métal permet de verrouiller et déverrouiller l’ammobox sur la réplique.

 

La mise en pression des billes est assurée par un interrupteur en forme de cartouche. Appuyez dessus jusqu’à entendre un claquement. Vous pourrez dès lors tirer environ 300 billes sans avoir à actionner le système.

 

L’accès au compartiment à piles se fait en défaisant la fermeture éclair et en repoussant le tissus.

Il faut 4 piles type AAA.

 

Ce compartiment loge le moteur électrique.

 

On en profite pour insérer la bande de fausses munitions.

 

Le côté opposé abrite les engrenages. En cas de casse il suffit d’ouvrir et de remplacer l’engrenage défectueux… si vous en trouvez un de rechange…

 

Ces derniers sont en plastique… Dommage…

 

N’ayant jamais démonté ce type de réplique j’ai un peu tâtonné et FORCEMENT, une fois que j’ai eu terminé de remonter je suis tombé sur l’excellente vidéo (en Allemand sous-titré) de Reapers qui montre comment sortir la gearbox « rapidement » et efficacement…

Voici la vidéo calée au bon moment :

 

Voici cependant quelques photos du démontage et des différentes parties de la réplique.

Commençons par la mise en place de la batterie. elle se loge dans la partie inférieure du garde-main.

Pour y accéder il faut désolidariser le canon. Il suffit d’actionner le loquet situé du côté gauche de la réplique.

On peut remarquez que malgré mes précautions pour ne pas faire frotter le canon sur le garde-main, il est tout de même déjà bien marqué. J’aurais aimé une pièce en acier à ce niveau là pour éviter que cela prenne du jeu.

 

Il est déroutant de constater que le bloc hop-up ne suit pas le canon interne…

 

J’en profite pour vous montrer comment installer ou désinstaller le bipied. Il est vissé sur la réplique via une grosse vis moletée.

Même si vous choisissez de ne pas conserver le bipied il faut remettre la vis car cette dernière sert de logement au faux emprunt des gaz monté sur le canon externe et gomme les jeux.

 

On peut ici voit la prise mini Tamiya. soit vous installez une batterie (pas plus de 9.6V) dans le garde-main, soit vous faites sortir la prise pour brancher une batterie intégrées dans un module Peq.

 

Ici avec la prise à l’extérieur. Je n’ai pas remis la bague du bipied pour que vous voyiez le jeu que cela occasionne. NE JOUEZ PAS COMME CELA !

 

Si la partie supérieure du garde-main vous parait trop imposante, dévissez-là !

 

Ici on peut voir une petite partie du canon interne. Un joint torique assure l’étanchéité de l’ensemble. Vous l’avez deviné, il sera difficile de remplacer le canon de cette réplique…

 

Bon point : l’espace pour la batterie est suffisant pour y installer un stick. Le câblage est même un peu long mais au final c’est plutôt un avantage car cela permet de faire sortir la prise par le garde-main et de se brancher sur une batterie intégrée à un module Peq comme nous l’avons vu plus haut.

 

Ici j’ai également ôté le rail inférieur. Il est simplement vissé.

 

Vous ne pourrez pas tirer si le canon externe n’est pas verrouillé sur la Mk46, un interrupteur s’en assure !

 

J’ai tenté de retirer le canon interne mais malgré les deux vis enlevées il semblerait qu’un produit d’assemblage blanchâtre ait été utilisé en plus mais c’était peut-être simplement une légère oxydation de l’aluminium.

Ne voulant pas marquer les pièces je n’ai pas insisté.

 

Si vous souhaitez déposer la crosse il faut ôter la goupille du bas. Je ne pense pas que la position de la goupille soit celle de la photo ci-dessous mais c’est comme cela que j’ai reçu la réplique.

 

Sur ce plan on peut apercevoir l’interrupteur actionné lors du mouvement de charge.

 

Déposons le moteur. Après avoir ouvert le capot en métal, il fut ôter une cale en plastique. la flèche indique l’avant de la réplique.

Au milieu de cette cale se trouve la vis d’ajustement du moteur.

 

Une seconde cale permet de centrer le moteur. Il y a également une flèche, ici la pièce était montée à l’envers. Cela ne change pas grand-chose mais mieux vaut tout assembler comme c’est prévu.

 

Le moteur Sagami Japan.

 

C’est un moteur high-cycle 30000 tours/minute.

 

Quatre vis maintiennent la poignée pistolet.

 

Le pontet peut être enlevé à ce stade.

 

le renvoi du bouton de sûreté est fixé à l’arrière de la gearbox. Il faudra le démonter.

 

En position sûreté une pièce vient condamner la queue de détente via des renvois.

 

 

En position de tir, rien en vient plus bloquer la queue de détente.

 

 

Continuons le démontage en ôtant le montage en queue d’aronde de l’ammobox ainsi qu’une vis située devant.

 

Le tube d’alimentation est en acier.

 

Si à un moment donné vous avez besoin de démonter le support de crosse, il est maintenu au corps par 8 vis.

 

Le support arrière de la masse du recoil shock est fixée au corps via 6 vis. Les premières versions n’avaient que 4 vis.

 

Il faut ensuite défaire les deux petites vis du support de munitions (à l’avant) et les deux vis avant du recoil shock.

 

La première vis est plus longue.

 

La seconde nécessite que l’on recule le levier de chargement.

 

Une fois toutes ces vis retirées on peut normalement ôter le recoil shock. je ne le savais pas et ai donc démonté plus que nécessaire, à commencer par le circlip (C-clip, ou E-clip) qui maintient la masse sur sa tige-guide.

 

Deux ressorts amortissent le choc et assurent un renvoi dynamique de la masse vers l’avant.

 

J’ai ensuite incliné puis reculé la masse pour la faire sortir…

 

Un autocollant vous rappelle qu’il ne faut pas mettre les doigts dans le système et que vous ne devez pas toucher l’interrupteur de capot.

 

Un amortisseur est inséré dans la masse additionnelle. Le piston vient à son contact, réduisant les contraintes et les chocs brutaux.

 

Ici nous pouvons voir le piston.

 

La masse pèse 605 grammes !

 

Toujours dans la découverte, j’ai décidé de démonter le support en plastique situé à l’arrière de la gearbox. Cela permet d’accéder au guide de ressort.

Repérez bien la position des petits fils électriques avant de démonter. Il faudra les replacer exactement pareil sinon ils risquent de se pincer.

La vis du bas sert justement à maintenir les fils sur cette pièce en plastique.

Deux autres vis cruciformes maintiennent la pièce au corps de la réplique.

 

Une mini prise raccorde le capteur de capot au reste du circuit.

 

J’ai ensuite déposé cette pièce en pensant créer de l’espace mais on peut tout à fait la laisser assemblée…

 

Puis j’ai démonté le levier de chargement. Cette opération n’est pas nécessaire pour sortir la gearbox de la réplique…

Une petite vis maintient la tige de guidage du levier et de la trappe latérale.

 

 

On peut d’ores et déjà voir que la gearbox peut basculer. Libérons l’arrière…

 

J’en parlais plus haut, il faut démonter la pièce de liaison du bouton de sûreté puis faire sortir le bouton par un côté en faisant avancer légèrement la gearbox pour libérer l’espace.

 

La gearbox peut alors sortir du corps de cette Mk46.

 

Ci-dessous, le contacteur de queue de détente.

 

Et là, les deux contacts qui relient la queue de détente à la gearbox.

 

Voici mon démontage ! Si vous faites un démontage « idéal » comme celui de Reapers vous n’aurez pas la partie capot encore attachée.

 

La gearbox est maintenue sur un bloc comportant le capot, le FET, la rampe de billes.

On peut la désolidariser en ôtant une paire de vis et une goupille.

 

Le cœur de la réplique : le FET. Il gère l’alimentation et la protection du système. Il semble être tropicalisé.

Sur la partie inférieure nous pouvons voir les connecteurs qui viennent prendre place sur les contacteurs de queue de détente.

L’alimentation est assurée par les deux fils qui viennent de l’avant et sont soudés sur le PCB.

Cela parait plus compliqué que ça ne l’est, avec un peu de patience, de méthode, cet article et la vidéo de Reapers vous allez vous en sortir comme des chefs !

 

Le guide de ressort est vissé sur la gearbox. Otons-le.

 

Malheur ! Le ressort est fin et épais, il ne s’agit pas d’un ressort d’AEG standard. Le guide est dimensionné en conséquence.

Des ressorts 1 joule et 1.2-1.5 joules sont disponibles sur le marché.

Revenons sur le système de libération des billes. Ici on le voit un peu mieux.

 

Poussez le loquet vers le bas et laissez la gravité faire son travail !

 

Revenons sur les vis que j’aurais dû démonter plus tôt pour déposer le recoil shock en un seul bloc.

Ici les deux petites vis qui maintiennent le guide des munitions.

 

Là, jai un peu craqué et démonté le capot. Ce n’est pas nécessaire…

 

Voici la position du ressort. Une de ses extrémités vient se prendre dans un petit trou prévu à cet effet.

 

Il reste deux vis sur le support avant du recoil shock. Ce sont elles qui sont situées sous le support (ou plateau) de munitions.

 

Et voilà !

 

On y voit un peu plus clair. Ici j’ai déjà ôté les vis latérales il reste la goupille.

 

Mais avant cela, retirons le petit plateau de maintien des câbles.

 

On peut également retirer le guide en plastique situé à l’arrière de la gearbox.

 

Sur cette photo on voit mieux l’excroissance du piston qui vient actionner le recoil shock.

 

Je voulais jeter un œil sur le capteur de présence de billes et le couloir d’alimentation. J’ai donc séparé le bloc en deux.

Tout est maintenu par des vis.

 

Voici le couloir d’alimentation. Un capteur est actionné par les billes. Lorsqu’il n’y a plus de billes la réplique cesse de tirer.

 

Retirons la goupille pour retirer la gearbox de ce bloc avant.

 

Nous pouvons désormais retirer le bloc hop-up.

 

 

 

Otons la molette d’ajustement.

 

Une spirale vient appuyer sur le levier du hop-up.

 

Soulevons le levier afin d’ôter le nub d’appui. J’ai été surpris de voir qu’il était guidé dans le bloc façon Top Dead Center (TDC).

 

Le profil du nub est particulier. il est en plastique et appuie directement sur le joint.

 

Ci dessous on voit les guides latéraux du nub et le joint de hop-up (bucking).

 

Nouvelle « surprise », le joint est de type AEP. Vous pourrez le remplacer par d’autres modèles disponibles. Pour mon MP-5 j’ai opté pour CEUX-CI. 

Le joint prend place sur une courte section de canon en métal.

 

Bien entendu, la gearbox est spécifique à cette réplique Next Gen.

Sur le côté droit de la réplique on peut voir le plateau qui assure le blocage de la queue de détente lorsque le cran de sûreté est mis.

 

Otons les vis de carter afin de séparer la gearbox en deux.

 

Avant d’ouvrir, voici par où l’outil de déverrouillage de l’anti-retour passe.

 

Une plaque doit être retirée avant de pouvoir séparer la gearbox en deux.

 

Et voilà !

Cest………. très particulier…

 

Aller, j’en remets une couche avec l’outil, voici comment il vient appuyer sur l’anti-retour.

Vous ne rêvez pas, le levier vient bien bloquer le spur gear…

 

Le tappet plate est en plastique bien dur, un ressort épais et ferme en assure le retour vers l’avant.

 

Le nozzle spécifique est en métal. Il n’est pas pourvu d’un joint intérieur.

De base, l’étanchéité de la partie pneumatique était inexistante…

 

Les engrenages en acier prennent place sur des paliers (bushings) en Téflon. Ce matériaux auto-lubrifiant est adapté à cet usage sous réserve qu’il n’y ait pas trop de contraintes axiales…

 

Les engrenages et le levier d’anti-retour semblent être en acier fritté. a l’exception d’une partie du sector gear.

Une imposante came vient actionner le tappet plate.

La lubrification de la gearbox n’est pas excessive. N’hésitez pas à nettoyer et lubrifier à nouveau en cas de démontage.

 

Le piston est très fin. Il est en polymère renforcé à la fibre de verre.

Il comporte 14 dents dont seule la dernière est en acier.

 

La tête de piston vient d’un autre âge !

Elle est en deux parties et un joint torique est placé entre ses deux moitiés.

Il n’y a aucun orifice permettant à l’air de plaquer le joint lors du relâchement du piston.

 

Le support de la dent en acier est tombé tout seul…

 

Le cylindre est un modèle sans orifice latéral. La tête de cylindre est en métal.

 

Un gros amortisseur en caoutchouc blanc y est fixé.

 

bon courage pour modifier quoi que ce soit là dedans ! Peu de pièces sont disponibles sur le marché et Marui n’est pas connu pour la disponibilité de pièces détachées…

 

Je reviens sur l’anti-retour.

Habituellement situé au niveau du bevel gear, ici il vient bloquer le spur gear.

J’ai peur que les frottements permanents sur des dents aussi nombreuses et fines n’occasionnent une usure prématurée des deux pièces.

J’ai ajouté un peu plus de graisse que d’habitude à ce niveau avant de tout remonter…

 

Marui a prévu une ouverture pour pouvoir remettre le ressort de tappet plate rapidement et sans peine.

 

 

 

 

Plutôt que de vous photocopier le manuel, je vous invite à consulter le chouette diagramme présent sur le site EAGLE SIX.

Le manuel complet en .pdf y est également disponible.

 

-Chronographe Flare M Eshooter.

-Batterie 7.4V 1000mAh.

-Billes bio 0.20g et 0.28g ASG Open blaster.

Avec une énergie de 0.77 joules à la 0.20g (soit 288 FPS), Marui a pris de la marge comme souvent. Pour rappel, la législation japonaise autorise 0.98 joules.

Pas de joule creep sur cette réplique, bien au contraire. passer en 0.28g fait baisser l’énergie à 0.65 joules (222 FPS), le tout pour une cadence de tir de 10 billes par seconde avec ma petite batterie 7.4V 1000 mAh. On est en dessous de la cadence de 750 coups/minute de la vraie mitrailleuse mais vous pourrez gagner un peu en utilisant une batterie plus puissante.

Le hop-up lève sans forcer la 0.28 sans être ajusté au maximum et je n’ai pas peiné à toucher ma cible située à 45 mètres. La bille a encore un peu d’énergie pour continuer sa course.

Les sensations de tir sont bonnes et c’est très amusant de ressentir le tressautement de la réplique et le mouvement des fausses munitions. Par contre, n’espérez pas tirer un fin trait de billes, ça disperse légèrement.

 

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

 

La Tokyo Marui Mk46 Mod.0 NGRS est une réplique qui ne laisse pas indifférent.

Dès l’ouverture de la boîte, on est frappé par la qualité de présentation, le soin apporté aux détails et le réalisme général. Que ce soit la finition extérieure, les marquages, ou les sensations de tir avec le système de recul simulé (recoil shock) et les fausses munitions « animées », tout respire le savoir faire de la marque nippone.

Sur le terrain, malgré une puissance modeste en sortie de boîte, la réplique se montre précise, stable et très agréable à utiliser. Elle lève facilement la 0.28g, et son comportement en jeu reste fluide tant qu’on reste conscient de ses limites techniques. C’est clairement une réplique qui mise plus sur l’expérience utilisateur que sur la performance brute.

Mais ce réalisme a un prix : à plus de 1600 € dans nos contrées, la Mk46 s’adresse à une niche de joueurs avertis. Le démontage n’est pas si complexe qu’il y parait mais les pièces internes sont spécifiques et la maintenance demande patience et méthode. De plus, son poids conséquent en fait un choix difficile pour les longues sessions ou les joueurs en recherche de mobilité.

La disponibilité des pièces d »origine et le peu de pièces d’upgrade disponible peut être un frein à l’achat de cet EBBR.

En bref, la Mk46 Mod.0 de Tokyo Marui est un superbe objet, pensé pour les passionnés prêts à s’investir pleinement dans leur matériel. Si vous aimez démonter, entretenir, collectionner ou simplement vivre une expérience de tir différente, elle vous comblera. Pour les autres, mieux vaut sans doute rester sur une réplique plus simple, plus légère et plus accessible. J’espère que la lecture de cet article vous permettra de déterminer si cette LMG next gen est digne de figurer dans votre collection si vous avez les moyens de vous l’offrir bien sûr !

N’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page ou sur la vidéo Youtube !

Pour me suivre sur les réseaux, soutenir mon travail et bénéficier de réductions, un seul lien : ICI !

 

-Superbe Mk46 Mod.0.

-Boite très bien remplie.

-Sensations de tir.

-Performances honorables en sortie de boite malgré sa faible énergie.

-Manipulations du levier d’armement et arrêt de tir en fin d’ammobox.

-Place suffisante pour la batterie.

 

-C’est tout de même très cher !

-Beaucoup de petits interrupteurs et de câbles minuscules.

-Quelques fragilités connues.

-Interne spécifique.

-A éviter si vous avez des problèmes de dos.

-Consomme plus de batterie qu’un AEG classique.

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