
Prix constaté à sa sortie : Asie 425€ – France 520€ – Tambour : 100€ – Réserve de billes : 30€ la boite de 3.
17 décembre 2025.
Ayant pu découvrir le PPSH-41 GBBR VFC en mars 2025 lors de l’IWA, j’avais un peu oublié son existence…
En effet, si je suis curieux par nature et qu’acheter une réplique à ce prix simplement pour vous la présenter est à la portée de l’Antre, j’ai simplement… Oublié son existence…
Heureusement vous êtes là et Chanov, un fidèle de l’Antre, m’a proposé de faire envoyer directement son achat depuis la boutique française SpecOps vers mon domicile.
C’est donc avec joie (et de chaleureux remerciements à Chanov) que je peux aujourd’hui vous proposer cet article !
Installez-vous confortablement pour faire un saut de 80 ans en arrière !
Bonne lecture !
Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :
Et là j’ai calé le passage de l’IWA 2025 dans lequel Ray m’a présenté la réplique :

Il s’agit d’une réplique de la mitraillette russe PPSh-41.

La boite reprend la charte graphique utilisée pour l’AV74M sortie en 2024.

La réplique et son chargeur sont emballés dans des sachets en plastique et maintenus en place par des blocs de mousse recouvert de carton.

Le contenu est spartiate :
-La PPSh-41. Composés d’acier et de bois, elle mesure 840 mm pour une masse de 4125 grammes.
-Un chargeur tambour à gaz et sa réserve de 120 billes (BB).
-Une fiche de sécurité.
-Une clé de démontage des vis du bloc hop-up.
-Une protection plastique circulaire afin de ne pas rayer la réplique avec la clé.


La ligne de cette PPSh est superbe ! VFC a vraiment assuré et utilisé de l’acier embouti, du vrai bois d’arbre et une conception proche de la vraie arme.
L’ergonomie n’a certes rien à voir avec les pistolets mitrailleurs modernes mais on est loin d’avoir une réplique intenable.

Ici avec le tambour, les chargeurs courbes ne sont pas au catalogue 2026 mais on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise…

L’acier est vraiment joli, il semble avoir été bronzé.
Des marquages sont gravés un peu partout sur la réplique.
Ci dessous, un blason avec une étoile, la date et le numéro de série (générique).

Le numéro de série derrière la fenêtre d’éjection.

Egalement sur le canon externe (lui aussi en acier).

Sous le pontet.

Au niveau de la patte de fixation de la crosse.

Le « vrai » numéro de série, unique à votre exemplaire, est situé sous le loquet de verrouillage du chargeur.

La crosse est en bois « brut » assez clair.

La plaque de couche en acier embouti dispose d’une petite trappe permettant certainement de placer un kit d’entretien dans la crosse.

Un passant de sangle en acier est directement vissé dans le bois.

Une seule vis maintient le corps à la crosse.

Le pontet est très large car il protège la queue de détente mais également le sélecteur de tir.
En position avant on tire en rafales.

En position arrière on tire en coup par coup.

Un loquet permet de maintenir le chargeur verrouillé.

Ici nous pouvons voir une partie de la culasse et du nozzle.

Un anneau de sangle est soudé du côté gauche de la réplique.

Le levier de chargement dispose d’un bouton qui permet de verrouiller la culasse en position avant ou arrière.

Le PPSh est un pistolet mitrailleur à culasse ouverte, la réplique garde ce mode de fonctionnement.
On devine le bloc hop-up.

Le canon externe est protégé par une armature qui protège le tireur et permet de refroidir le canon.

L’avant est fait pour que les gaz s’échappent sur les côtés et le dessus.

Le dessous n’est pas ouvert. Sur l’arme cela limite le relèvement lors du tir.

L’accès au réglage du hop-up s’effectue en faisant pivoter une petite pièce en plastique.
On peut ensuite utiliser une clé Allen de 2mm pour ajuster l’appui. On vis pour ôter de l’effet et on dévisse pour en ajouter.


Le guidon est constitué d’un cran ajustable en hauteur protégé par un arceau en acier.

La hausse peut basculer sur une position 100 ou 200 mètres.

La visée est conforme à ce à quoi on peut s’attendre pour une réplique d’arme de la Seconde Guerre Mondiale.


Le chargeur tambour est le cœur de cette PPSh-41.
Composé d’un réservoir de gaz en alliage, d’un plateau contenant 120 billes et d’un capot en acier embouti, il est très bien conçu.

La valve de remplissage est située en plein centre de la partie qui fait face au joueur.

On retrouve le même blason avec l’étoile présent sur la réplique.

Le nombre 14 est gravé sous le système d’accroche.

La valve de percussion peut ou non être bloquée par une pièce qui se met devant lorsque le chargeur est vide de billes.

Un anneau en acier est vissé sur le tambour.

Pour remplacer la plateau il faut déverrouiller le capot du tambour, au début c’est très dur.

On peut alors retirer le plateau.

Je vous le disais précédemment, chaque plateau en plastique peut contenir 120 billes. Lors de l’IWA, Ray nous conseillait d’en mettre 75.
Ce système vous évite d’acheter de multiples tambours à 100€ au profit de trios de plateaux disponibles pour 30€.
Un groupe de petits carrés permet d’identifier vos plateaux en y apposant un numéro.
Contrairement au modèle qui équipait la PPSh de l’IWA, le plastique n’est pas transparent. On ne peut donc pas voir combien de billes il nous reste ou si le plateau est bien rempli.

C’est également sur le plateau que l’on trouve le système autorisant ou non le tir à vide.
Sur I on peut tirer sans billes.

Sur 0, la réplique cesse de tirer si le plateau est vide.

VFC s’est arrangé pour que l’épaisseur de 3 plateaux rentre dans une poche à tambour d’époque !


C’est parti pour le démontage !
Pour casser la réplique en deux il suffit avant tout d’armer la culasse, puis de pousser sur le loquet de verrouillage.

Vous l’avez compris, si vous tentez de casser la réplique avec la culasse vers l’avant, le nozzle va souffrir…

Retirons l’amortisseur, la tige-guide et le ressort récupérateur.
On peut ensuite retirer la culasse.

On peut voir ci-dessous la gâchette.

La culasse est en aluminium, elle héberge le nozzle et l’ensemble pèse 185 grammes.

Il faut la nettoyer et la lubrifier de temps en temps.
Une goupille vient frapper le valve-knocker lors du cycle avant.

On y voit un peu plus clair une fois la graisse et les impuretés essuyées. Une vis en acier située à l’arrière permet de limiter l’usure de la culasse lors de son accroche sur la gâchette.

Le nozzle est guidé latéralement par une pièce en plastique noir.

Le nozzle est maintenu dans la culasse par une goupille bloquée par une mini vis.
Je n’ai pas insisté pour démonter étant donné que ce n’est pas ma réplique. Cela semble être assemblé au frein-filet car c’est très bien serré…

Le nozzle est assez court. Un ressort assure sa remise en batterie.

Si besoin, vous pouvez séparer la réplique en deux.
Chassez la goupille de son tube, puis le tube lui-même.

Et voilà !

Séparons le corps de la crosse en dévissant la longue vis de maintien.

On peut désormais retirer le bloc détente de la crosse.

L’ensemble ressemble vraiment aux pièces d’un vrai PPSh, tout est en acier.

Il est temps d’accéder au bloc hop-up.
Une protection en plastique et une clé de démontage sont fournies avec la réplique.
Placez la protection puis dévissez de chaque côté.

L’ensemble canon/hop-up sort ensuite vers l’arrière.

Contrôle ! Oui, le canon externe est bien en acier !

Otons-le du bloc hop-up. Il est maintenu via deux vis cruciformes.

Puis ôtons les 3 vis du bloc hop-up.

Le système d’appui et sa vis d’ajustement. Le débattement est assez limité.

Un petit plongeur (plunger) monté sur ressort permet d’avoir des petits « clics » lorsqu’on ajuste le hop-up.

Le joint type VSR-10 est très souple. son bourrelet est long et large contrairement à sa patte d’appui…

Le canon est en alliage très léger couvert d’un revêtement noir.
Il mesure 208 mm pour un diamètre intérieur de 6.08mm.

L’assemblage consiste à procéder à l’inverse. N’oubliez pas de nettoyer et lubrifier là où c’est nécessaire !


Il n’y a pas d’éclaté dans la boite mais vous pouvez retrouver toute la documentation ICI.

-Chronographe AceTech AC6000BT.
-Gaz 150 PSI.
-Billes bio 0.20g et 0.32g ASG Open Blaster.
A 17°C au gaz 150 PSI on obtient environ 0.73 joules en sortie de canon avec de la bille 0.32. C’est assez peu et le nozzle n’offre pas la possibilité d »ajuster la distribution du gaz. L’énergie de sortie est assez stable et décroit avec douceur. La grande capacité du réservoir de gaz y contribue.
Le tir en rafale s’avère assez aléatoire, allant de 8 à 18 billes par seconde en fonction des conditions. J’ai pu tirer les 120 billes d’un plateau avec 15 secondes de gaz et il en restait encore un peu pour entamer un second plateau.
L’action sur la queue de détente n’est pas la plus agréable qui soit mais on s’y habitue vite. Il y a une assez longue course avant d’arriver sur le mur, puis on continue à presser jusqu’au départ du coup. Ca gratte un petit peu mais le bon point est qu’on a du mal à anticiper le départ. Avec 2 kilos de poids de départ, cette PPHs offre un peu de marge avant que le coup parte.
Le recul est peu perceptible : la réplique est très lourde comparée à la masse des pièces en mouvement. Cela reste cohérent avec la munition réelle et je ne pense pas que le vrai PPSH ait un recul de maboule…
Du côté des performances de tir, c’est conforme à quasiment tous les autres GBBR open bolt que j’ai pu tester (Sten, UZI…) : c’est assez instable.
C’est dommage car les trajectoires sont parfois très planes et permettent d’atteindre de bonnes portées, mais c’est assez aléatoire. Peut-être que d’autres modèles de joint permettraient d’avoir une meilleure régularité. Cependant j’ai pu toucher ma cible à 45 mètres mais sans trop de précision.
Je vous laisse revoir tout cela en vidéo :

Soyons honnêtes, cette PPSh-41 GBBR signée VFC est avant tout une réplique coup de cœur.
Visuellement et mécaniquement, elle respire le sérieux : acier embouti, bois véritable, conception proche de l’arme réelle et démontage qui donne presque l’impression de travailler sur une pièce de musée… qui tire des billes !
VFC démontre une nouvelle fois son savoir-faire lorsqu’il s’agit de recréer des armes historiques avec respect et cohérence, sans tomber dans la caricature ni le gadget.
Sur le terrain, en revanche, on retrouve les qualités et les travers typiques des GBBR open bolt (du moins celles que j’ai pu tester) :le tir est vivant, parfois très bon, parfois beaucoup plus capricieux.
La puissance modérée, le réglage de hop-up un peu limité et l’absence de valve ajustable d’origine rappellent que cette PPSh n’est pas une machine à scorer, mais plutôt une réplique de passionné. Elle peut surprendre agréablement à 40-45 mètres… ou vous rappeler, la bille suivante, qu’elle a son propre caractère. Disons que c’est une relation passionnelle, pas un mariage de raison ! Il doit cependant être possible d’améliorer les performances sans trop dépenser d’argent.
Le tambour, pièce maîtresse de l’ensemble, est une excellente idée dans son principe : séparer la réserve de gaz des plateaux de billes est à la fois malin et économiquement pertinent. Le système demande un petit temps d’adaptation, mais une fois apprivoisé, il se révèle pratique et bien pensé, avec en prime une compatibilité bienvenue avec les poches d’époque. On regrettera surtout l’impossibilité de voir les billes restantes, mais c’est un détail qui s’oublie vite… sauf quand on tire à vide sans s’en rendre compte (activez l’arrêt de tir les gars !!).
En conclusion, cette PPSh-41 s’adresse clairement aux amateurs de répliques historiques, aux collectionneurs, reconstituteurs et aux joueurs qui privilégient l’immersion au rendement pur. Elle est lourde, peu ergonomique selon les standards modernes, parfois imprévisible… mais diablement attachante en plus d’être amusante à utiliser. Ce n’est pas le plus efficace des GBBR, ni le plus facile à vivre, mais c’est probablement l’un des plus charismatiques qu’il m’ait été donné de voir dans l’Antre. Et puis, soyons honnêtes : partir en partie avec une PPSh-41 en acier et bois, tambour engagé et prêt à envoyer ses 120 billes dans un nuage de gaz c’est déjà une victoire morale avant même le premier tir !
J’espère que cet article vous a permis d’en savoir plus sur le PPSh VFC et vous aide à déterminer si l’achat en vaut la chandelle. Racontez-nous vos expériences en bas de page ou sur la vidéo Youtube !
Merci encore à Chanov pour le prêt de sa réplique (qui est bien arrivée chez lui !) et à Spec Ops pour leur service.
Pour me suivre sur les réseaux, soutenir mon travail et bénéficier de réductions, un seul lien : ICI !

-Un superbe PPSh GBBR.
-Facile à démonter et à entretenir.
-Réserves de billes indépendantes de la réserve de gaz.
-De l’acier et du bois.

-Performances perfectibles (comme sur la plupart des open bolts…).
-Peu de débattement du réglage de hop-up.
-Pas de valve ajustable par défaut.
-Ergonomie d’un autre âge (mais c’est historique…).
-Pas de chargeur courbe au catalogue 2026.

il y a 4 heures
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