Review Vorsk Hi-capa 4.3 et 5.1

il y a 3 années 795

 

 

22 février 2021.

 

 

L’an passé, les britanniques de  Nuprol  ont introduit une nouvelle marque sur le marché : Vorsk.

Composée de modèles ressemblant à des « Gkekchose » et à des Hi-capa, on trouve désormais également d’autres modèles dont une réplique du hardballer de Hitman.

Danny, chez Nuprol, m’a proposé de tester deux modèles de hi-capa et j’en profite pour vous les présenter aujourd’hui.

N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences avec Vorsk en bas de page. Bonne lecture !

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation (attention, l’intro peut faire vriller ^^) :

 

Il y a de nombreux modèles de pistolets sur base 1911 avec un chargeur à pile imbriquée (double stack). Quelques exemples ICI.

 

 

La réplique et ses accessoires prennent place dans une grosse boite en carton ornée du nom de la marque. J’aime assez les coloris choisis.

Un bandeau cartonné rappelle les caractéristiques de couleur du Hi-capa.

 

Le contenu se trouve dans un bloc de mousse compacte. Rien n’a bougé pendant le transport.

 

 

La boite est bien remplie, on y trouve :

-La réplique. Constituée d’alliage et de plastique, elle mesure 240 mm pour une masse de 965 grammes (220 mm et 920 grammes pour le modèle 4.3).

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 26 billes (BB) en poussant bien.

-Un patch.

-Un capuchon de protection du RMR.

-Un outil de dépose du ressort récupérateur et de serrage de l’adaptateur de silencieux.

-Un nozzle de rechange.

-Une goupille courte pour la crosse.

-Un outil de réglage du RMR.

-Une clé.

-Un lot de joints de chargeurs.

-Un éclaté de la réplique.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

La série Hi-capa Vorsk est déclinée en 5.1 pouces et en 4.3 pouces. Le nombre de coloris et de types de découpes est hallucinant. Il existe plus de 150 pistolets en ce moment chez Vorsk…

 

Utilisez votre souris pour faire tourner la réplique.

 

La plupart des éléments de la réplique sont en alliage, sauf le grip, qui est en plastique comme sur la majorité des hi-capa.

 

Il y a très peu de marquages. De chaque côté de la glissière, un rappel de la marque et du modèle, ainsi que le calibre de la réplique. Notez les légères brûlures de la peinture lors de la gravure laser.

 

Le numéro de série est gravé sur le corps.

 

Enfin, le canon externe reçoit un marquage de calibre .45 ACP.

 

La crosse reçoit un logo Vorsk, on peut déjà voir le motif assez exotique de la crosse…

La glissière a été usinée à de nombreux endroit afin de gagner du poids.

 

J’aime particulièrement la partie supérieure avec ses ports et ses stries.

 

Et puisque l’on parle de stries, d’autres ont été faites à l’arrière de la glissière pour permettre l’armement plus facile de la réplique.

 

Une sûreté de paume, communément appelée « queue de castor » (beaver tail en anglais) est présente. Si elle n’est pas actionnée, le tir est impossible.

 

Pour compléter, une sûreté de pouce ambidextre est présente sur ces Hi-capa.

Pour l’actionner, il faut que le marteau soit à l’armé (en arrière donc…).

 

En parlant du marteau, il s’agit d’un modèle évidé type « squelette ».

 

L’arrêtoir de glissière est un modèle long. Cela permet de l’actionner sans problème avec le pouce.

 

Le pontet reçoit également la texture de la crosse et la queue de détente « chromée » est ajourée.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est poli.

 

Un long rail inférieur permet théoriquement le montage d’un laser ou d’une lampe, il faudra cependant trouver des modèles compatibles car le rail est très large…

 

Un adaptateur 11mm permet de fixer un traceur ou un modérateur de son sur un pas de 14mm antihoraire (CCW).

 

Le canon externe est flûté, j’aime beaucoup !

 

Une extension de puits de chargeur en métal est fixée à la crosse. Il est possible de la retirer, je vous montre cela plus bas…

 

 

Par défaut, le guidon est le modèle surélevé qui va avec le support RMR.

Un guidon bas est fourni mais n’est pas exploitable en l’absence d’une hausse basse…

Les deux sont équipés d’un morceau de fibre.

 

Le support RMR permet de viser en cas de panne. Les fibres permettent une acquisition rapide de l’objectif.

 

Le RMR est monté d’origine. Il semble d’assez bonne qualité.

 

Les boutons de commande + et –  sont situés sur les côtés.

 

Un réglage sera parfois nécessaire afin de faire correspondre le point rouge aux organes mécaniques.

 

Les chargeurs à gaz peuvent contenir 25 à 26 billes. ATTENTION : certains chargeurs de hi-capa d’autres marques ne sont PAS compatibles car un peu trop larges.

 

La valve de remplissage en gaz est située au niveau du talon de chargeur.

 

Si l’intégration dans la réplique est plutôt réussie, il faut être fan des gros talons de chargeur…

 

 

 

Cette série Vorks se démonte comme n’importe quel Hi-capa, on tire la glissière vers l’arrière jusqu’à aligner la découpe en demi-lune avec l’arrêtoir, puis on pousse l’arrêtoir.

 

On peut alors pousser la glissière hors de ses rails.

 

La réplique est bien lubrifiée d’origine.

 

Il semble s’agir d’une mécanique standard. N’ayant plus de hi-capa Marui « normal », je ne peux comparer.

 

La molette de réglage du hop-up est accessible. Attention aux compatibilités si vous souhaitez changer le bloc, ce n’est pas forcément automatique… Renseignez-vous auprès d’un professionnel.

 

Pour retirer la tige-guide et le ressort récupérateur, il faut effectuer une manipulation consistant à faire reculer la bague avant, puis à tout sortir en même temps.

 

Un outil est fourni pour plus de facilité. Il permet également le serrage de l’adaptateur de silencieux placé en bout de canon externe.

 

Attention au ressort récupérateur, comme il n’est pas solidaire de la tige-guide, il peut s’envoler !

 

On peut ensuite faire glisser le canon externe vers l’avant pour le sortir de la glissière et admirer son profil.

 

Le bloc n’est pas du tout verrouillé dans le canon, il flotte librement, ce qui peut parfois causer des problèmes lors du remontage de la réplique.

Par contre, je n’ai pas eu de souci lors des tirs.

 

Voici le bloc hop-up. ATTENTION : il ne s’agit pas d’une copie Marui. Cela va avoir une importante pour plus tard…

 

Je suis toujours resté dubitatif face à des pattes d’appui de ce type… On est d’accord que le bourrelet du joint est situé AU MILIEU du joint, et là, la patte appuie sur les côtés…

Comparé à d’autres pattes, l’espace au milieu est trop important. Je vous laisse un extrait du commentaire de Mr800vfr sur ma vidéo de présentation :

« Je tiens à préciser que le block hop up n’est pas une copie du marui, avec un bloc et une patte d’appui différents, cette patte d’appui a les ergots qui font pression plus tôt sur le bourrelet du joint, résultat vous avez beau régler au max le hop up, le bourrelet ne s’enfonce pas dans le canon. Mais comme le bloc est différent d’un marui, vous ne pourrez pas remplacer par une patte d’appui marui, elle ne loge pas dans ce bloc hop up. J’ai donc installé un canon 6.01 pdi Raven, et un joint violet 70°, et j’ai modifié ma patte d’appui en collant 2 petits bouts de métal sur les 2 ergots de la patte d’appui d’origine, en les décalant légèrement en arrière, afin que ça appuie juste au niveau du bourrelet du joint hop up et plus fort…résultat, hop up quasiment au minimum, je tire à la 0.28g droit jusqu’à plus de 45/50m!

Il semble finalement qu’avec le canon d’origine les joints type gbb/vsr10 fonctionnent, les dimensions du début du canon interne sont différents d’un marui/pdi/etc… Mais ayant changé le canon interne, ça décale l’endroit où le bourrelet du joint hop UP se fait écraser, donc 2 options: -modifier la patte d’appui comme je l’ai fait et ça marche?. -changer le bloc hop UP pour pouvoir changer le canon interne et que le joint fasse son office…mais je viens de tester un bloc hop UP mapple leaf et pas compatible non plus avec la frame, impossible de réinstaller la culasse jusqu’au bout.?« 

Ici une photo comparative de la position de l’appui :

 

 

Même en changeant le joint, la patte n’est pas efficace, il faudra forcément modifier. Dommage…

 

Le joint type VSR-10 dispose d’un bourrelet assez épais.

 

Le canon interne en laiton mesure 112mm pour un diamètre de 6.05mm. Le canon est bien entendu plus court sur les modèles 4.3.

 

Le nozzle est en plastique bleu. Le blowback housing (BBH) est en alliage.

 

Pour le déposer, il faut ôter cette grosse vis à l’arrière.

 

Puis enlever le RMR.

 

On peut alors accéder aux deux petites vis qui maintiennent le support RMR au BBH. J’y reviendrai plus bas.

 

Le RMR est d’assez bonne qualité, l’outil de réglage est fourni dans la boite.

 

Il fonctionne avec une pile CR2032. La pile n’était pas fournie dans mes boites mais d’après mes informations, les distributeurs en mettent désormais une systématiquement.

 

Une goupille courte est également fournie si vous ne souhaitez pas garder l’extension de puits de chargeur.

 

 

Hop, de retour sur le support RMR, ôtons les deux vis !

 

Elles sont vraiment TRÈS courtes donc pas de blagues, ne forcez JAMAIS et n’hésitez pas à remettre une micro goutte de frein-filet.

 

Voici le ressort du nozzle, il est de piètre qualité mais fait son travail…

 

La tête de cylindre est en caoutchouc. Sa lubrification était adéquate en sortie de boite.

 

Un guidon bas est fourni avec la réplique, même s’il ne sert à rien étant donné qu’il n’y a pas de hausse adaptée, voici comment la démonter.

 

Il suffit de la faire glisser sur un côté. Ne tapez pas trop fort…

 

Un second nozzle identique à celui d’origine est fourni. L’usine a-t-elle détecté une fragilité à ce niveau ? Nous verrons bien le retour des utilisateurs… N’hésitez pas à commenter en bas de page si vous avez eu des soucis.

 

En cas de fuite sur votre chargeur, les différents joints de rechange sont dans la boite.

 

Il ne nous reste plus qu’à bien nettoyer, graisser et remonter la réplique !

 

 

 

-Chronographe Acetech Lighter BT.

-Gaz Ultrair.

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision.

 

Comme prévu, ces répliques à gaz ne tapent pas trop fort. Avec une vélocité de départ aux alentours de 330 FPS mais qui baisse relativement vite autour des 300-310, ces hi-capa seront jouables à peu près partout en France.

A cause du peu d’efficacité du hop-up, j’ai dû faire mes tests à la 0.20 sinon ça plonge vraiment trop vite sur ces deux exemplaires de test.

Le tir était un peu décalé en haut à gauche par rapport à mes organes mécaniques, j’ai donc compensé un petit peu pour les tirs à 25 mètres.

Les billes y vont mais il faut parfois compenser, les billes ayant tendance à plonger après une vingtaine de mètres.

Je ne vous ai pas mis les tests à 47 mètres, impossible en l’état d’atteindre la cible.

Les sensations de tir sont sympathiques, les différentes découpes dans la glissière permettent de gagner un peu de poids et d’accélérer le cycle. On enchaine bien les billes et le recul est honorable sans être massif.

J’ai pu tirer 2 chargeurs de billes avec une charge de gaz, je pense qu’on peut faire encore un peu mieux par 20° et plus.

 

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

 

Pour obtenir une bonne réplique, il ne suffit pas d’écrire « premium » sur la boite et de la vendre cher.

Pour obtenir une bonne réplique, on développe, on teste, on améliore jusqu’à obtenir la combinaison qualité/prix désirée.

Vorsk s’inscrit dans une démarche intéressante, celle de proposer énormément de designs différents, de couleurs différentes, des boites bien remplies et des répliques relativement modulables.

Cela permet de ratisser large et de potentiellement plaire à de nombreux joueurs, surtout en proposant des modèles qui remportent déjà un franc succès d’habitude…

Mais derrière, il faut assurer. Proposer des répliques dont la qualité correspond au prix de vente et être assez réactif pour gommer les petits défauts, sinon on se grille dans l’esprit des joueurs et il est difficile de remonter la pente (et on peut même se griller lorsqu’on s’améliore, n’est-ce pas Secutor ?).

Donc Vorsk c’est nul ?

Non. Vorsk c’est jeune. Il y a une marge de progression, des idées et il faut bien avouer que les corrections à apporter sont à la portée des joueurs un minium bricoleurs. D’autres ont d’ailleurs trouvé que leur Hi-capa était nickel en sortie de boite, tant mieux !

Si un jour j’ai des modèles plus récents à vous présenter, ce sera avec plaisir que je regarderai si des améliorations ont eu lieu.

En attendant, j’espère que cet article vous aura donné assez d’informations sur ces Hi-capa. N’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter comment ça se passe avec votre Vorsk !

 

-Gamme complète pour tous les goûts.

-RMR fourni.

-Boite bien remplie.

– On peut hurler « Vooorsk » ?

 

-Qualité globale un peu « basse » pour le prix demandé (cela dit, il y a un RMR).

-Performances perfectibles en sortie de boite.

-Peinture fragile.

-Pas de hausse fixe basse.

-Canon externe qui sort parfois de son logement.

-Pas de piles pour le RMR dans mes boites (piles désormais fournies par les distributeurs).

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